Nucléaire
Gi Group fournit des solutions de recrutement (temporaire et permanent) dans l’énergie nucléaire. Nous travaillons avec des leaders majeurs de ce domaine pour répondre à leurs besoins en expertise, voire les anticiper.
Vous êtes à la recherche de profils dans l'industrie nucléaire?
L’industrie nucléaire en France
L’industrie nucléaire en France constitue un pilier majeur du système énergétique français. Environ 65 à 70 % de l’électricité française est produite par le nucléaire.
La France possède ainsi 56 réacteurs nucléaires répartis sur 18 sites, exploités principalement par EDF (Électricité de France).
Les acteurs majeurs de la filière nucléaire incluent également :
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Framatome pour la conception des réacteurs et la fourniture de combustible
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Orano (ex-Areva) pour l'ensemble du cycle du combustible
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CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives) pour la recherche et l'innovation.
Le parc nucléaire est principalement constitué de réacteurs à eau pressurisée (REP), mais la France développe aussi des projets de nouveaux réacteurs comme l’EPR (European Pressurized Reactor).
Le pays travaille aussi sur les SMR (Small Modular Reactors) et les réacteurs de 4ᵉ génération.
Dans le contexte de la transition énergétique, la France avait initialement prévu de réduire la part du nucléaire à 50 %, mais les récents choix politiques vont plutôt vers une relance.
Notre expertise s'étend à divers domaines d'activités de l'industrie nucléaire
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La production industrielle
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L’installation et la maintenance
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L’aéronautique
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Le nucléaire
Nous accompagnons nos clients sur les fonctions suivantes
Les spécificités du recrutement dans l'Industrie nucléaire
- Diplômes requis : Les recruteurs privilégient des profils hautement qualifiés, souvent issus de formations d’ingénierie
Expertise technique : Forte demande en compétences précises (sûreté nucléaire, mécanique, électrotechnique, chimie, radioprotection, génie civil nucléaire…).
Certifications spécifiques : Certaines activités imposent des habilitations (radioprotection PCR, habilitation électrique, SCN-CSQ pour intervenir sur site).
- Culture de la sûreté nucléaire : Les candidats doivent démontrer une sensibilisation avancée à la sûreté, à la qualité, et à la rigueur procédurale.
Contrôles rigoureux : Antécédents judiciaires et parcours professionnels sont vérifiés minutieusement (vérifications d’honorabilité).
Entretiens multiples : Souvent plusieurs étapes, incluant des tests techniques, évaluations comportementales (rigueur, responsabilité) et entretiens avec des experts sûreté.
Exigences médicales : Certains postes impliquent des visites médicales spécifiques liées à l’exposition aux rayonnements ionisants.
Contrats longs : Le secteur cherche souvent des candidats stables, capables de s’engager sur des projets pluriannuels (chantiers EPR, maintenance sur 10–20 ans…).
Mobilité : Il peut être demandé de travailler sur différents sites nucléaires en France (et parfois à l’international).
Obligations de discrétion : Certains postes sont soumis à des obligations de secret-défense.
Confiance : Le secteur exige un haut niveau de loyauté et d’intégrité professionnelle.
Notamment pour les raisons suivantes :
- La prolongation du parc nucléaire existant (« Grand Carénage » d’EDF)
La construction des futurs EPR2
Les projets de SMR (petits réacteurs modulaires)
Et la gestion du démantèlement d’anciennes installations
Quels sont Les défis du recrutement dans l'Industrie nucléaire ?
Beaucoup de professionnels expérimentés approchent de la retraite, notamment dans les pays où les premiers programmes nucléaires datent des années 1970-1980.
Il y a un déficit de jeunes ingénieurs et techniciens formés aux spécificités du nucléaire
Les métiers du nucléaire exigent une expertise élevée en sûreté, physique nucléaire, ingénierie, maintenance, radioprotection, etc.
Les parcours de formation sont longs et exigeants ; il n’y a pas toujours assez d’écoles ou de cursus spécialisés pour répondre à la demande.
Les exigences en matière de qualification, d’habilitation et de conformité sont extrêmement strictes (par exemple : habilitations nucléaires, formations spécifiques sûreté, culture de sécurité).
Cela ralentit et complexifie l’intégration de nouveaux collaborateurs.
Le nucléaire souffre d’une image souvent négative (liée aux accidents passés, aux débats sur les déchets, etc.), ce qui dissuade certains jeunes talents.
Il faut parfois mener un travail important de communication pour redorer l’image de la filière
De nombreuses installations nucléaires sont situées loin des grands centres urbains.
Il peut être difficile d’attirer des candidats dans des zones rurales ou isolées, même avec des avantages financiers.
D’autres secteurs techniques (énergies renouvelables, industrie spatiale, aéronautique) attirent également les profils scientifiques et techniques.
Le nucléaire doit rivaliser pour offrir des perspectives de carrière attractives
Avec l’essor des petits réacteurs modulaires (SMR), de la fusion nucléaire expérimentale (ex : projet ITER), de la digitalisation et de la maintenance prédictive, les compétences demandées évoluent vite.
Le besoin d’agilité et d’apprentissage continu est plus important.
L’industrie nucléaire est encore perçue comme peu diversifiée (notamment sur le plan du genre).
Promouvoir la diversité est à la fois un défi et un levier pour élargir le vivier de talents.
Industrie Insider
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