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Quelles sont les missions d'un chaudronnier/ d'une chaudronnière ?
Ce sont des professionnels de la transformation des métaux. Ils fabriquent, réparent ou assemblent des pièces métalliques pour créer des structures ou des équipements industriels.
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- Comprendre les cotes, les tolérances et les matériaux à utiliser. -
- Utiliser des outils de découpe : cisailles, oxycoupage, plasma, laser, etc. -
- Utiliser des machines comme la plieuse ou la presse. -
- Réaliser des soudures pour l’assemblage final (TIG, MIG, à l’arc, etc.). -
- Vérifier la conformité des pièces avec les plans et les normes qualité. -
- Intervenir sur site pour des travaux de maintenance industrielle.
Quel est le revenu moyen d’un chaudronnier / une chaudronnière ?
Salaire moyen d'un chaudronnier/ une chaudronnière
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Le revenu d'un chaudronnier/ une chaudronnière en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
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L'expérience
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Le secteur d'activité
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La localisation géographique
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Les qualifications
Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être chaudronnier/ chaudronnière ?
Le métier de chaudronnier / chaudronnière demande un ensemble de compétences techniques variées, liées au travail des métaux et à la fabrication d’éléments mécano-soudés. Voici les principales compétences requises :
Savoir lire et interpréter des plans industriels, des schémas et des côtes.
Comprendre les spécifications techniques (tolérances, matériaux, etc.).
Tracer les formes à découper sur tôle, tube ou profilé.
Utiliser des outils de découpe : cisaille, scie, oxycoupage, plasma, laser.
Plier, cintrer, rouler, emboutir ou marteler les métaux (acier, inox, aluminium).
Utiliser des machines-outils : presse plieuse, rouleuse, cintreuse.
Monter les pièces par pointage, boulonnage ou soudage.
Connaître les techniques de soudage : MIG, TIG, à l’arc, semi-automatique.
Maîtriser la soudure sur différents métaux.
Connaître les règles de sécurité liées à la soudure.
Vérifier la qualité des pièces (dimensions, état de surface, étanchéité).
Utiliser des instruments de mesure : pied à coulisse, micromètre, jauge.
- Assurer l’entretien courant des outils et équipements.
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Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un chaudronnier, une chaudronnière ?
Les savoir-être (ou soft skills) sont particulièrement importants dans les métiers manuels comme celui de chaudronnier / chaudronnière, car ils garantissent le bon déroulement du travail en équipe, le respect des consignes de sécurité, et la qualité du résultat final. Voici les principaux savoir-être recherchés par les employeurs pour ce métier :
La chaudronnerie exige des mesures exactes et une exécution sans erreur.
La capacité à suivre les plans et respecter les tolérances est cruciale.
- Être attentif aux détails pour détecter les défauts, anomalies ou erreurs avant qu’ils ne deviennent des problèmes plus graves.
- Les matériaux, les méthodes ou les projets changent souvent. Il faut savoir s’adapter à de nouveaux plans, outils, ou contraintes.
- Le travail du métal peut être long, minutieux et parfois frustrant. Il faut garder son calme et persévérer.
- Le chaudronnier travaille souvent avec d’autres professionnels : soudeurs, ingénieurs, techniciens. La coopération est essentielle.
- Savoir exprimer clairement un problème ou poser une question technique facilite la sécurité et la productivité.
- C’est un impératif. Un bon chaudronnier est conscient des risques et respecte strictement les procédures.
- Être à l’heure et respecter les délais est fondamental dans les milieux industriels.
- La chaudronnerie évolue avec de nouveaux outils et techniques (ex. : découpe laser, logiciels de CAO). Être curieux est un atout.
- Même si le travail est souvent en équipe, l’employeur attend aussi qu’un chaudronnier sache avancer seul sur ses tâches.
Vous souhaitez recruter un chaudronnier, une chaudronnière ?
Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?
Pour devenir chaudronnier ou chaudronnière, il existe plusieurs parcours de formation, allant du CAP au bac +2, principalement dans les filières industrielles. Voici les diplômes et formations les plus courants :
Diplômes de base
Niveau CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) – Formation de base :
Durée : 2 ans après la classe de 3e
Objectif : Apprendre les bases de la fabrication, du façonnage et de l’assemblage de pièces métalliques.
Niveau Bac (Formation intermédiaire) :
Durée : 3 ans après la 3e ou 2 ans après un CAP
Objectif : Approfondir les compétences techniques et se préparer à des postes avec plus de responsabilités.
Niveau Bac +2 (Formation supérieure / technicien supérieur) :
Durée : 2 ans après un bac pro ou un bac technologique (STI2D par exemple)
Objectif : Se former à la conception de pièces, au management d’équipe et à la gestion de production.
Autres voies possibles :

Quelles sont les évolutions possibles du métier de chaudronnier, chaudronnière ?
Le métier de chaudronnier, ou chaudronnière, connaît aujourd’hui de nombreuses évolutions liées aux avancées technologiques, aux exigences industrielles croissantes et à la transition écologique. Il tend à se spécialiser dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, le nucléaire, l’énergie ou encore la construction navale, où la maîtrise de matériaux complexes et de normes strictes est essentielle. Le numérique occupe une place de plus en plus importante avec l’utilisation de logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO/DAO), de machines à commande numérique et, dans certains cas, d’outils de réalité virtuelle pour la simulation ou la maintenance.
L’automatisation et la robotisation transforment également les ateliers, obligeant les professionnels à se former à la programmation et à la maintenance de cellules robotisées. Dans un contexte de transition écologique, les chaudronniers sont amenés à travailler des matériaux plus durables et à participer à la conception de structures pour les énergies renouvelables, tout en veillant à la réduction des déchets et à l’optimisation des procédés.
Ce métier offre aussi des perspectives d’évolution vers des postes à responsabilités, tels que chef d’équipe, technicien méthodes ou contrôleur qualité, ainsi que vers des rôles de formateur pour transmettre les savoir-faire. Grâce à des compléments de formation, il est possible d’élargir ses compétences vers la soudure, la tuyauterie industrielle ou encore la maintenance, ouvrant ainsi la voie à une carrière riche et évolutive.