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Biostatisticien / Biostatisticienne

Biostatisticien
Le/la biostatisticien(ne) contribue à la conception et au développement des méthodologies biostatistiques utilisées dans les études pré-cliniques, cliniques ou épidémiologiques, et analyse les données chiffrées relatives à la biologie pour en extraire les informations utiles et les interpréter, afin d’aider l’équipe de recherche à prendre des décisions.

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Quelles sont les missions d'un biostatisticien / d'une biostatisticienne ?

Un(e) biostatisticien(ne) est un(e) spécialiste des statistiques appliquées aux sciences de la vie, notamment en médecine, en pharmacie, en épidémiologie, ou en biologie. Ses missions sont variées mais centrées sur l’analyse et l’interprétation de données biologiques ou médicales. Voici les principales missions :

  • Conception des études : - Participer à la définition du protocole d'étude clinique, épidémiologique ou biologique.
    - Déterminer les méthodes statistiques adaptées (tests, modèles, etc.).
    - Calculer la taille d’échantillon nécessaire pour garantir la puissance de l’étude.
    - Contribuer à l’élaboration du plan d’analyse statistique.
  • Collecte et gestion des données: - Concevoir les outils de recueil de données (questionnaires, bases de données, eCRF).
    - S'assurer de la qualité des données (contrôle, nettoyage, vérification des valeurs aberrantes).
    - Travailler avec les équipes de data management.
  • Analyse des données : - Réaliser des analyses statistiques à l’aide de logiciels spécialisés (SAS, R, Stata, SPSS…).
    - Mettre en œuvre des modèles statistiques complexes (régression, analyse de survie, modèles mixtes…).
    - Tester des hypothèses en fonction des objectifs de l’étude.
  • Interprétation et communication des résultats:
    - Rédiger des rapports statistiques et des résumés pour publication scientifique.
    - Présenter les résultats aux chercheurs, cliniciens, ou décideurs.
    - Expliquer les limites méthodologiques des études et des analyses.
  • Conformité réglementaire :
    - Respecter les normes réglementaires (ex. : ICH-GCP pour les essais cliniques).
    - Participer à la rédaction des dossiers d’autorisation pour les autorités de santé (ANSM, EMA, FDA).
  • Collaboration interdisciplinaire:
    - Travailler en étroite collaboration avec les médecins, chercheurs, pharmaciens, épidémiologistes, data scientists.
    - Apporter une expertise statistique tout au long du projet de recherche.

Quel est le revenu moyen d’un Biostatisticien / d'une Biostatisticienne ?

Salaire moyen d'un biostatisticien/ d'une biostatisticienne

4000 € soit 48000 euros par an
  • Le revenu d'un biostatisticien / d'une biostatisticienne en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être biostatisticien / biostatisticienne ?

Pour être biostatisticien ou biostatisticienne, il est essentiel de maîtriser un ensemble de compétences techniques couvrant les statistiques, l’informatique, la biologie et la communication scientifique. Voici les principales compétences techniques requises :

  • Statistiques descriptives : Moyennes, médianes, écarts-types, etc.

  • Statistiques inférentielles : Tests d’hypothèse, intervalles de confiance, p-values.

  • Modélisation statistique : régression linéaire et logistique, modèles mixtes, modèles de survie (ex. : Cox), analyse de variance (ANOVA, MANOVA)

  • Méthodes bayésiennes (souvent utilisées en recherche clinique et en épidémiologie)

  • Plans d’expériences (DOE – Design of Experiments)

  •  
  • Langages de programmation statistique :

    • R (essentiel en recherche académique et en industrie pharmaceutique)

    • SAS (très utilisé dans l’industrie pharmaceutique, essais cliniques)

    • Python (de plus en plus courant pour les données massives ou la bioinformatique)

  • Autres outils :

    • SQL (pour interroger des bases de données)

    • Git/GitHub (pour la gestion de versions)

    • Excel (souvent utilisé pour des tâches de base ou des livrables simples)

  • Environnements de travail : RStudio, Jupyter Notebook, SAS Studio, etc.

  •  
  • Connaissances de base en biologie, médecine ou sciences de la vie

  • Compréhension des essais cliniques (phases I à IV)

  • Notions d’épidémiologie, pharmacovigilance, biomarqueurs

  • Lecture de protocoles cliniques et rapports médicaux

  •  
  • Nettoyage et préparation des données

  • Contrôle qualité des données

  • Création de rapports statistiques, tableaux et visualisations :

    • Packages R comme ggplot2, Shiny

    • Outils de reporting : RMarkdown, LaTeX, Tableau

  •  
  • Capacité à expliquer des résultats statistiques à des non-spécialistes

  • Rédaction de rapports d’analyse, publications, documents réglementaires

  • Participation à des réunions interdisciplinaires (médecins, chercheurs, data managers)

  •  
  • Connaissances réglementaires : GCP (Good Clinical Practice), ICH E9, FDA, EMA

  • Bon niveau d’anglais (écrit/oral, indispensable dans un contexte international)

  • Automatisation des processus et scripts reproductibles

  •  

Biostatisticien / biostatisticienne : Découvrez les secteurs qui recrutent !

Hôpitaux
centres hospitaliers universitaires (CHU)
instituts de recherche médicale

Industrie pharmaceutique et biotechnologique

Organismes publics de santé et agences réglementaires

Recherche académique et universitaire

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un biostatisticien/ une biostatisticienne ?

Les savoir-être (soft skills) sont essentiels pour les biostatisticiens, en complément de leurs compétences techniques. Voici les principales qualités personnelles recherchées par les employeurs pour ce type de poste :

  • Les biostatisticiens manipulent des données sensibles et complexes, souvent liées à la santé ou à la recherche clinique. Une erreur peut avoir des conséquences graves.
  • Le biostatisticien collabore avec des médecins, chercheurs, data managers, etc.

  • Il/elle doit comprendre les besoins des autres disciplines et adapter ses analyses en conséquence.

  • Capacité à interpréter les résultats de manière pertinente.

  • Savoir remettre en question les données ou les hypothèses si besoin.

  • Savoir vulgariser des résultats statistiques pour des non-experts.

  • Présentation orale et écrite de résultats d’étude (rapports, publications, réunions scientifiques).

  • Respect des délais, notamment dans des contextes réglementés comme les essais cliniques.

  • Savoir prioriser les tâches selon les enjeux des projets.

  • Le domaine de la biostatistique évolue rapidement (nouvelles méthodes, logiciels, réglementations).

  • Capacité à se former en continu (R, SAS, Python, méthodologies, etc.).

  • Les données sont souvent confidentielles (patients, essais cliniques).

  • Importance de respecter les normes éthiques et réglementaires (RGPD, GCP…).

  • Aller à l’essentiel dans les livrables.

  • Dégager les éléments clés pour la prise de décision scientifique ou stratégique.

Vous souhaitez recruter un biostatisticien / une biostatisticienne ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Pour devenir biostatisticien / biostatisticienne, il est nécessaire de suivre un parcours universitaire en statistiques, mathématiques appliquées, ou biostatistiques, souvent complété par des compétences en santé, biologie, ou épidémiologie. Voici les étapes types de formation :

Niveau Bac +3 (licence) – formation de base

  • Licence de mathématiques
  • Licence de statistiques
  • Licence en biologie avec option biostatistiques
  • Licence MIASHS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales)

Ces formations donnent les bases en analyse de données, probabilités, informatique, etc.

Niveau Bac +5 (master) – formation recommandée

C’est le niveau le plus courant pour devenir biostatisticien. Quelques exemples de formations :

  • Master biostatistiques
  • Master santé publique – spécialité biostatistiques
  • Master mathématiques appliquées ou Statistiques
  • Master bioinformatique (avec un volet statistiques)
  • Master épidémiologie avec composante statistique

Formations spécialisées ou complémentaires :

  • Diplôme d’ingénieur avec spécialisation en statistiques ou biomathématiques.
  • Diplôme d'université (DU) en biostatistique, épidémiologie, ou santé publique.
  • Doctorat (PhD) : utile pour travailler en recherche ou dans les institutions publiques ou universitaires.
Biostatisticien

Quelles sont les évolutions possibles du métier de biostatisticien / biostatisticienne ?

Le métier de biostatisticien ou biostatisticienne connaît une évolution constante, portée par les avancées technologiques, l’explosion des données de santé et les besoins croissants en recherche médicale. Cette profession tend à se spécialiser dans des domaines pointus comme la bio-informatique, l’épidémiologie numérique ou encore la pharmacoépidémiologie, où l’analyse de données génétiques, la modélisation de maladies ou l’étude des effets indésirables des traitements prennent une place centrale.

Parallèlement, les biostatisticiens intègrent de plus en plus des compétences en data science et en intelligence artificielle, notamment pour construire des modèles prédictifs, analyser des données massives issues d’essais cliniques ou de capteurs médicaux, et contribuer au développement de la médecine personnalisée. Leur rôle s’élargit également à de nouveaux secteurs comme les technologies de santé, les assurances ou les start-ups en medtech. À l’échelle internationale, ils doivent composer avec des environnements multiculturels et des réglementations spécifiques, ce qui rend leur expertise particulièrement recherchée.

Sur le plan professionnel, le métier offre des perspectives d’évolution vers des fonctions de chef de projet, responsable de biométrie, data science manager ou consultant, tout en exigeant une montée en compétences techniques continue, notamment en programmation (R, Python, SAS), en gestion des données sensibles et en visualisation de résultats. Ainsi, le biostatisticien devient un acteur clé de l’innovation en santé, à la croisée de la science, de la technologie et de la décision stratégique.

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