Biotech
Dans le domaine de la biotechnologie, Gi Life Sciences se dote de professionnels pointus en capacité de comprendre vos aspirations et vous aider à trouver l’opportunité optimale dans ce secteur prometteur. Découvrez des exemples des métiers que nous adressons.

Technicien(ne) R&D en microbiologie
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Quelles sont les missions d'un technicien/ technicienne R&D en microbiologie ?
Les missions d’un technicien ou d’une technicienne R&D (Recherche et Développement) en microbiologie varient selon le secteur (pharmaceutique, agroalimentaire, cosmétique, environnemental, etc.), mais elles tournent généralement autour des activités suivantes :
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- Ensemencer, incuber, et suivre la croissance des micro-organismes.
- Effectuer des tests d'identification bactérienne, fongique ou virale. -
- Contribuer à la mise au point de formulations (ex : probiotiques, conservateurs, etc.).
- Tester l’efficacité antimicrobienne de substances ou de matériaux.
- Optimiser les procédés de culture ou de fermentation. -
- Utiliser des outils d’analyse comme la PCR, la spectrophotométrie, la microscopie, etc.
- Rédiger des rapports d’expériences et synthèses techniques. -
- Tenir à jour des cahiers de laboratoire et des dossiers techniques.
- Travailler selon les BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) ou les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication). -
- Participer à des réunions d’équipe pour discuter des résultats et orienter les travaux. -
Quel est le revenu moyen d’un technicien/ technicienne R&D en microbiologie ?
Salaire moyen d'un technicien/ d'une technicienne R&D en microbiologie
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Le revenu d'un technicien/ d'une technicienne R&D en microbiologie en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
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L'expérience
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Le secteur d'activité
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La localisation géographique
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Les qualifications
Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être technicien/ technicienne R&D en microbiologie ?
Pour être technicien ou technicienne en R&D (Recherche et Développement) en microbiologie, il faut combiner des compétences techniques solides en microbiologie avec des capacités d’analyse, d’expérimentation et de rigueur scientifique.
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– Maîtrise des techniques de culture microbienne : milieux de culture, ensemencement, isolement, purification.
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– Stérilisation et asepsie : utilisation d’autoclaves, hottes à flux laminaire, manipulation en conditions stériles.
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– Identification de microorganismes : morphologie, coloration de Gram, tests biochimiques, utilisation de galeries API ou MALDI-TOF.
- – Techniques de biologie moléculaire (selon le poste) : extraction d’ADN/ARN, PCR, qPCR, électrophorèse
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– Techniques de biochimie : dosages enzymatiques, spectrophotométrie, titrages.
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– Microscopie : optique, fluorescence (parfois), observation des cultures.
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– Mesures de croissance microbienne : suivi de la turbidité, mesures de l’absorbance.
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– Connaissance des fermentations (aérobies/anaérobies), bioprocédés.
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– Suivi de la cinétique de croissance et production de métabolites.
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– Participation à la mise au point de protocoles expérimentaux.
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– Utilisation de logiciels de laboratoire (LIMS, Excel, logiciels d’analyse de données).
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– Rédaction de protocoles, comptes rendus, cahiers de laboratoire.
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– Connaissances de base en statistiques expérimentales.
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– Rigueur, méthode, esprit critique.
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– Capacité à suivre un protocole expérimental et à documenter les résultats.
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Travail en équipe interdisciplinaire avec des ingénieurs, chercheurs, etc.
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– Respect des normes qualité (ISO, BPL, BPF selon le domaine).
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– Connaissance des normes sanitaires et réglementaires (ex. : HACCP, ISO 17025).
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– Capacité à participer à des tests de stabilité, efficacité, innocuité de produits microbiens.
Technicien/ technicienne R&D en microbiologie: Découvrez les secteurs qui recrutent !
Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un technicien/ une technicienne R&D en microbiologie ?
Les employeurs recherchent plusieurs savoir-être (soft skills) chez un(e) technicien(ne) R&D en microbiologie, en complément des compétences techniques. Voici les plus fréquemment demandés :
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– Manipulations stériles, analyses microbiologiques : toute erreur peut fausser les résultats.
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– Tenue exacte des cahiers de laboratoire, respect strict des protocoles.
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– Collaboration avec chercheurs, ingénieurs, et autres techniciens.
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– Partage des résultats, échanges constructifs en réunion.
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– Comprendre les résultats d’expériences.
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– Identifier les anomalies ou tendances et proposer des interprétations.
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– Capacité à travailler sur différents projets ou changer de priorités.
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– S’adapter à de nouvelles techniques, équipements ou réglementations.
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– Respect des délais dans les protocoles de recherche.
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– Organisation efficace des tâches pour optimiser les journées de travail.
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– Rédaction de comptes rendus, communication des résultats.
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– Capacité à expliquer ses méthodes et conclusions à des collègues non spécialistes.
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– Travail souvent en laboratoire confiné ou avec des micro-organismes pathogènes.
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– Vigilance permanente sur les règles d’hygiène, sécurité et traçabilité.
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– Motivation à apprendre de nouvelles techniques ou à approfondir des problématiques biologiques.
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– Intérêt pour l’innovation et l’amélioration des protocoles.
Vous souhaitez recruter un technicien/ une technicienne R&D en microbiologie ?
Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?
Pour devenir technicien ou technicienne en Recherche et Développement (R&D) en microbiologie, il est généralement nécessaire de suivre une formation scientifique spécialisée en microbiologie ou en biotechnologie, à un niveau bac +2 à bac +3. Voici les diplômes et parcours les plus courants :
Diplômes de niveau Bac +2 (niveau technicien) :
Ce niveau est souvent suffisant pour les postes de technicien(ne) R&D
Diplômes de niveau Bac +3 (niveau technicien supérieur ou assistant ingénieur) :

Quelles sont les évolutions possibles du métier de technicien / technicienne R&D en microbiologie ?
Le métier de technicien ou technicienne R&D en microbiologie offre de nombreuses perspectives d’évolution selon les compétences acquises, les projets menés et les aspirations personnelles. Avec l’expérience, il est possible de se spécialiser dans un domaine précis comme la microbiologie industrielle, médicale, environnementale ou moléculaire, en développant une expertise technique pointue dans des outils avancés tels que le séquençage de nouvelle génération, la PCR quantitative ou encore la bio-informatique.
Sur le plan fonctionnel, le technicien peut évoluer vers un poste de responsable technique ou chef d’équipe, prenant en charge la supervision des protocoles expérimentaux et l’encadrement du personnel. Une montée en compétences, éventuellement accompagnée d’une formation complémentaire, peut aussi permettre d’accéder à un poste d’ingénieur R&D, impliquant la conception d’expériences, le développement de nouvelles méthodes et parfois la rédaction de publications ou de brevets. D’autres orientations sont possibles vers les domaines de la qualité, de l’assurance qualité ou du réglementaire, avec une implication dans le contrôle des normes et la constitution de dossiers pour les autorités sanitaires.
Des débouchés transversaux existent également, comme la gestion de projet, les affaires scientifiques ou encore la formation technique. Ces évolutions peuvent être facilitées par des formations continues, des validations des acquis de l’expérience ou des passerelles vers des diplômes supérieurs. Enfin, une mobilité professionnelle vers d’autres secteurs (biotechnologies, santé publique, environnement) ou vers l’international peut aussi enrichir le parcours professionnel d’un technicien en microbiologie.

Ingénieur(e) bioprocédés
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Quelles sont les missions d'un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?
Un(e) ingénieur(e) en bioprocédés travaille à la conception, l’optimisation et la supervision des procédés de production utilisant des systèmes biologiques (cellules, enzymes, microorganismes) dans des secteurs comme la pharmacie, la biotechnologie, l’agroalimentaire, ou encore la chimie verte. Voici un aperçu de ses principales missions :
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- Développer des procédés de production biologiques à partir de cellules vivantes (bactéries, levures, cellules animales ou végétales).
- Concevoir des bioréacteurs et des lignes de production (fermentation, culture cellulaire).
- Choisir les conditions optimales (pH, température, agitation, temps de culture, etc.). -
- Adapter les protocoles expérimentaux aux contraintes industrielles (rendement, coût, sécurité). -
- Mettre en place des outils d’analyse (statistiques, modélisation, plans d’expériences).
- Proposer des améliorations pour augmenter l'efficacité ou réduire les coûts/impacts environnementaux. -
- Rédiger des documents techniques et de validation (protocoles, rapports).
- Travailler en conformité avec les normes (ex. : BPF – Bonnes Pratiques de Fabrication).
- Participer aux audits qualité et aux démarches de certification. -
- Encadrer ou collaborer avec des techniciens pour les essais en laboratoire ou en pilote.
- Coordonner des projets transverses avec les équipes R&D, production, qualité, maintenance. -
- Présenter les résultats et recommandations à la direction ou aux partenaires.
- Collaborer avec des équipes pluridisciplinaires (biologistes, chimistes, ingénieurs procédés…).
Quel est le revenu moyen d’un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?
Salaire moyen d'un(e) ingénieur(e) bioprocédés
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Le revenu d'un(e) ingénieur(e) bioprocédés en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
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L'expérience
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Le secteur d'activité
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La localisation géographique
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Les qualifications
Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être ingénieur(e) bioprocédés?
Pour devenir ingénieur(e) en bioprocédés, il est essentiel de maîtriser un ensemble de compétences techniques multidisciplinaires à l’interface de la biologie, de la chimie, du génie des procédés et de l’ingénierie industrielle. Voici les principales compétences techniques requises :
– Microbiologie industrielle : cultures microbiennes, contrôle de croissance, stérilisation.
– Biochimie : métabolisme cellulaire, enzymologie, réactions biologiques.
– Biologie moléculaire : ADN, ARN, protéines, ingénierie génétique (dans certains domaines).
– Transferts de matière et de chaleur : connaissance des échanges thermiques et massiques dans les bioréacteurs.
– Cinétique des réactions biologiques : modélisation de la croissance cellulaire et de la production de métabolites.
– Thermodynamique appliquée : compréhension des équilibres physico-chimiques.
– Hydrodynamique : écoulement des fluides dans les installations.
– Conception et pilotage de bioréacteurs (batch, fed-batch, continu).
– Fermentation : maîtrise des paramètres (pH, température, oxygène, nutriments).
– Purification et downstream processing : filtration, centrifugation, chromatographie, lyophilisation.
– Échelle industrielle : transposition du laboratoire à l’échelle pilote ou industrielle (scale-up/scale-down).
- – Logiciels de simulation des procédés : Aspen Plus, SuperPro Designer, MATLAB, COMSOL, etc.
– Programmation de base (Python, R ou MATLAB) pour le traitement de données et la modélisation.
– Techniques analytiques : HPLC, spectrophotométrie, électrophorèse, titration.
– Bonnes pratiques de fabrication (BPF/GMP), validation et documentation.
– Analyse de risques et traçabilité.
– Supervision de procédés (SCADA, automate programmable).
– Capteurs (température, pression, pH, DO) et systèmes de régulation.
– Règlementation pharmaceutique, agroalimentaire ou cosmétique selon le secteur.
– Dossiers réglementaires (ex. : AMM dans l’industrie pharmaceutique).
Ingénieur(e) bioprocédés : Découvrez les secteurs qui recrutent !
Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?
Les employeurs recherchent chez un(e) ingénieur(e) en bioprocédés un ensemble de savoir-être (soft skills) qui complètent les compétences techniques. Voici les plus recherchés :
– Pour comprendre des processus complexes, interpréter des données expérimentales, et proposer des améliorations.
– Savoir poser un diagnostic précis et justifier ses choix techniques.
– Les projets en bioprocédés impliquent souvent des équipes pluridisciplinaires (chimistes, biologistes, ingénieurs qualité…).
– Capacité à collaborer, à écouter, à partager l’information efficacement.
– Être capable de vulgariser des concepts techniques, à l’écrit comme à l’oral.
– Savoir faire des comptes rendus, animer des réunions ou présenter des résultats.
– Intérêt pour les innovations biotechnologiques, veille technologique, et mise à jour des connaissances.
– Capacité à s’adapter à de nouvelles méthodes, normes ou technologies.
– Essentielle pour le respect des protocoles, des normes de qualité (BPF, GMP), et la sécurité des procédés.
– Fiabilité dans l’exécution et le suivi des procédures.
- – Capacité à mener plusieurs tâches ou projets de front, en respectant des délais parfois serrés.
- – Savoir garder son calme et agir avec discernement lors d’un incident de production ou d’un imprévu.
- – Être force de proposition pour optimiser les procédés, résoudre des problèmes, ou améliorer la productivité.
- – Important dans l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire ou cosmétique, avec des enjeux de traçabilité, de sécurité et d’écoconception.
Vous souhaitez recruter un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?
Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?
Pour recruter un(e) ingénieur(e) en bioprocédés, il est essentiel de cibler des candidats disposant de formations spécifiques dans les domaines du génie biologique, du génie des procédés ou des biotechnologies.
Voici un aperçu des diplômes et formations nécessaires pour exercer ce métier :
Diplômes de base
Diplôme d'ingénieur (Bac +5) – parcours orientés bioprocédés :
Master (Bac +5) :
Doctorat (Bac +8)

Quelles sont les évolutions possibles du métier d'ingénieur(e) bioprocédés ?
Le métier d’ingénieur(e) en bioprocédés évolue rapidement sous l’effet des avancées technologiques, des exigences environnementales et de la digitalisation de l’industrie. Il tend à intégrer des biotechnologies de rupture, comme la biologie de synthèse ou les outils d’édition génétique tels que CRISPR, permettant de concevoir des micro-organismes sur mesure pour une production plus efficace.
Parallèlement, l’essor des bioprocédés 4.0 transforme le rôle de l’ingénieur(e), qui doit désormais maîtriser les outils d’automatisation, les capteurs intelligents, les jumeaux numériques, ainsi que l’analyse de données à grande échelle pour optimiser les rendements et anticiper les défaillances. La transition écologique pousse également vers des procédés plus durables, basés sur des matières premières renouvelables et une meilleure gestion des déchets, tout en intégrant des démarches d’écoconception et d’évaluation de l’impact environnemental. De nouveaux champs d’application émergent, notamment dans les thérapies avancées et la médecine personnalisée, où les ingénieur(e)s doivent adapter les procédés à des productions en très petits lots, ou encore dans l’agro-industrie verte pour développer des alternatives biosourcées.
Par ailleurs, l’évolution naturelle du métier conduit souvent vers des fonctions transversales ou managériales, comme chef de projet, responsable de production ou manager R&D, avec un besoin croissant en compétences en gestion, qualité réglementaire et innovation. Enfin, la dimension internationale devient incontournable, imposant une veille technologique continue et une bonne maîtrise de l’anglais scientifique.

Biostatisticien / Biostatisticienne
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Quelles sont les missions d'un biostatisticien / d'une biostatisticienne ?
Un(e) biostatisticien(ne) est un(e) spécialiste des statistiques appliquées aux sciences de la vie, notamment en médecine, en pharmacie, en épidémiologie, ou en biologie. Ses missions sont variées mais centrées sur l’analyse et l’interprétation de données biologiques ou médicales. Voici les principales missions :
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- Déterminer les méthodes statistiques adaptées (tests, modèles, etc.).
- Calculer la taille d’échantillon nécessaire pour garantir la puissance de l’étude.
- Contribuer à l’élaboration du plan d’analyse statistique. -
- S'assurer de la qualité des données (contrôle, nettoyage, vérification des valeurs aberrantes).
- Travailler avec les équipes de data management. -
- Mettre en œuvre des modèles statistiques complexes (régression, analyse de survie, modèles mixtes…).
- Tester des hypothèses en fonction des objectifs de l’étude. -
- Rédiger des rapports statistiques et des résumés pour publication scientifique.
- Présenter les résultats aux chercheurs, cliniciens, ou décideurs.
- Expliquer les limites méthodologiques des études et des analyses. -
- Respecter les normes réglementaires (ex. : ICH-GCP pour les essais cliniques).
- Participer à la rédaction des dossiers d’autorisation pour les autorités de santé (ANSM, EMA, FDA). -
- Travailler en étroite collaboration avec les médecins, chercheurs, pharmaciens, épidémiologistes, data scientists.
- Apporter une expertise statistique tout au long du projet de recherche.
Quel est le revenu moyen d’un Biostatisticien / d'une Biostatisticienne ?
Salaire moyen d'un biostatisticien/ d'une biostatisticienne
-
Le revenu d'un biostatisticien / d'une biostatisticienne en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
-
L'expérience
-
Le secteur d'activité
-
La localisation géographique
-
Les qualifications
Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être biostatisticien / biostatisticienne ?
Pour être biostatisticien ou biostatisticienne, il est essentiel de maîtriser un ensemble de compétences techniques couvrant les statistiques, l’informatique, la biologie et la communication scientifique. Voici les principales compétences techniques requises :
Statistiques descriptives : Moyennes, médianes, écarts-types, etc.
Statistiques inférentielles : Tests d’hypothèse, intervalles de confiance, p-values.
Modélisation statistique : régression linéaire et logistique, modèles mixtes, modèles de survie (ex. : Cox), analyse de variance (ANOVA, MANOVA)
Méthodes bayésiennes (souvent utilisées en recherche clinique et en épidémiologie)
Plans d’expériences (DOE – Design of Experiments)
Langages de programmation statistique :
R (essentiel en recherche académique et en industrie pharmaceutique)
SAS (très utilisé dans l’industrie pharmaceutique, essais cliniques)
Python (de plus en plus courant pour les données massives ou la bioinformatique)
Autres outils :
SQL (pour interroger des bases de données)
Git/GitHub (pour la gestion de versions)
Excel (souvent utilisé pour des tâches de base ou des livrables simples)
Environnements de travail : RStudio, Jupyter Notebook, SAS Studio, etc.
Connaissances de base en biologie, médecine ou sciences de la vie
Compréhension des essais cliniques (phases I à IV)
Notions d’épidémiologie, pharmacovigilance, biomarqueurs
Lecture de protocoles cliniques et rapports médicaux
Nettoyage et préparation des données
Contrôle qualité des données
Création de rapports statistiques, tableaux et visualisations :
Packages R comme
ggplot2
,Shiny
Outils de reporting : RMarkdown, LaTeX, Tableau
Capacité à expliquer des résultats statistiques à des non-spécialistes
Rédaction de rapports d’analyse, publications, documents réglementaires
Participation à des réunions interdisciplinaires (médecins, chercheurs, data managers)
Connaissances réglementaires : GCP (Good Clinical Practice), ICH E9, FDA, EMA
Bon niveau d’anglais (écrit/oral, indispensable dans un contexte international)
Automatisation des processus et scripts reproductibles
Biostatisticien / biostatisticienne : Découvrez les secteurs qui recrutent !
Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un biostatisticien/ une biostatisticienne ?
Les savoir-être (soft skills) sont essentiels pour les biostatisticiens, en complément de leurs compétences techniques. Voici les principales qualités personnelles recherchées par les employeurs pour ce type de poste :
- Les biostatisticiens manipulent des données sensibles et complexes, souvent liées à la santé ou à la recherche clinique. Une erreur peut avoir des conséquences graves.
Le biostatisticien collabore avec des médecins, chercheurs, data managers, etc.
Il/elle doit comprendre les besoins des autres disciplines et adapter ses analyses en conséquence.
Capacité à interpréter les résultats de manière pertinente.
Savoir remettre en question les données ou les hypothèses si besoin.
Savoir vulgariser des résultats statistiques pour des non-experts.
Présentation orale et écrite de résultats d’étude (rapports, publications, réunions scientifiques).
Respect des délais, notamment dans des contextes réglementés comme les essais cliniques.
Savoir prioriser les tâches selon les enjeux des projets.
Le domaine de la biostatistique évolue rapidement (nouvelles méthodes, logiciels, réglementations).
Capacité à se former en continu (R, SAS, Python, méthodologies, etc.).
Les données sont souvent confidentielles (patients, essais cliniques).
Importance de respecter les normes éthiques et réglementaires (RGPD, GCP…).
Aller à l’essentiel dans les livrables.
Dégager les éléments clés pour la prise de décision scientifique ou stratégique.
Vous souhaitez recruter un biostatisticien / une biostatisticienne ?
Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?
Pour devenir biostatisticien / biostatisticienne, il est nécessaire de suivre un parcours universitaire en statistiques, mathématiques appliquées, ou biostatistiques, souvent complété par des compétences en santé, biologie, ou épidémiologie. Voici les étapes types de formation :
Niveau Bac +3 (licence) – formation de base
Ces formations donnent les bases en analyse de données, probabilités, informatique, etc.
Niveau Bac +5 (master) – formation recommandée
C’est le niveau le plus courant pour devenir biostatisticien. Quelques exemples de formations :
Formations spécialisées ou complémentaires :

Quelles sont les évolutions possibles du métier de biostatisticien / biostatisticienne ?
Le métier de biostatisticien ou biostatisticienne connaît une évolution constante, portée par les avancées technologiques, l’explosion des données de santé et les besoins croissants en recherche médicale. Cette profession tend à se spécialiser dans des domaines pointus comme la bio-informatique, l’épidémiologie numérique ou encore la pharmacoépidémiologie, où l’analyse de données génétiques, la modélisation de maladies ou l’étude des effets indésirables des traitements prennent une place centrale.
Parallèlement, les biostatisticiens intègrent de plus en plus des compétences en data science et en intelligence artificielle, notamment pour construire des modèles prédictifs, analyser des données massives issues d’essais cliniques ou de capteurs médicaux, et contribuer au développement de la médecine personnalisée. Leur rôle s’élargit également à de nouveaux secteurs comme les technologies de santé, les assurances ou les start-ups en medtech. À l’échelle internationale, ils doivent composer avec des environnements multiculturels et des réglementations spécifiques, ce qui rend leur expertise particulièrement recherchée.
Sur le plan professionnel, le métier offre des perspectives d’évolution vers des fonctions de chef de projet, responsable de biométrie, data science manager ou consultant, tout en exigeant une montée en compétences techniques continue, notamment en programmation (R, Python, SAS), en gestion des données sensibles et en visualisation de résultats. Ainsi, le biostatisticien devient un acteur clé de l’innovation en santé, à la croisée de la science, de la technologie et de la décision stratégique.
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