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Biotech

Dans le domaine de la biotechnologie, Gi Life Sciences se dote de professionnels pointus en capacité de comprendre vos aspirations et vous aider à trouver l’opportunité optimale dans ce secteur prometteur. Découvrez des exemples des métiers que nous adressons.

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Technicien(ne) R&D en microbiologie

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Quelles sont les missions d'un technicien/ technicienne R&D en microbiologie ?

Les missions d’un technicien ou d’une technicienne R&D (Recherche et Développement) en microbiologie varient selon le secteur (pharmaceutique, agroalimentaire, cosmétique, environnemental, etc.), mais elles tournent généralement autour des activités suivantes :

  • Réaliser des expérimentations microbiologiques : - Préparer les milieux de culture.
    - Ensemencer, incuber, et suivre la croissance des micro-organismes.
    - Effectuer des tests d'identification bactérienne, fongique ou virale.
  • Participer au développement de nouveaux produits ou procédés :
    - Contribuer à la mise au point de formulations (ex : probiotiques, conservateurs, etc.).
    - Tester l’efficacité antimicrobienne de substances ou de matériaux.
    - Optimiser les procédés de culture ou de fermentation.
  • Analyser et interpréter les résultats :
    - Utiliser des outils d’analyse comme la PCR, la spectrophotométrie, la microscopie, etc.
    - Rédiger des rapports d’expériences et synthèses techniques.
  • Assurer la traçabilité et le respect des normes qualité :
    - Tenir à jour des cahiers de laboratoire et des dossiers techniques.
    - Travailler selon les BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire) ou les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication).
  • Collaborer avec les ingénieurs et chercheurs : - Apporter un soutien technique dans les projets de recherche.
    - Participer à des réunions d’équipe pour discuter des résultats et orienter les travaux.
  • Veille technologique et scientifique: Se tenir informé des innovations dans le domaine microbiologique.

Quel est le revenu moyen d’un technicien/ technicienne R&D en microbiologie ?

Salaire moyen d'un technicien/ d'une technicienne R&D en microbiologie

1747 € soit 20966 euros par an
  • Le revenu d'un technicien/ d'une technicienne R&D en microbiologie en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être technicien/ technicienne R&D en microbiologie ?

Pour être technicien ou technicienne en R&D (Recherche et Développement) en microbiologie, il faut combiner des compétences techniques solides en microbiologie avec des capacités d’analyse, d’expérimentation et de rigueur scientifique. 

  • –  Maîtrise des techniques de culture microbienne : milieux de culture, ensemencement, isolement, purification.

  • –  Stérilisation et asepsie : utilisation d’autoclaves, hottes à flux laminaire, manipulation en conditions stériles.

  • –  Identification de microorganismes : morphologie, coloration de Gram, tests biochimiques, utilisation de galeries API ou MALDI-TOF.

  • – Techniques de biologie moléculaire (selon le poste) : extraction d’ADN/ARN, PCR, qPCR, électrophorèse
  • –  Techniques de biochimie : dosages enzymatiques, spectrophotométrie, titrages.

  • –  Microscopie : optique, fluorescence (parfois), observation des cultures.

  • –  Mesures de croissance microbienne : suivi de la turbidité, mesures de l’absorbance.

  • –  Connaissance des fermentations (aérobies/anaérobies), bioprocédés.

  • –  Suivi de la cinétique de croissance et production de métabolites.

  • –  Participation à la mise au point de protocoles expérimentaux.

  • –  Utilisation de logiciels de laboratoire (LIMS, Excel, logiciels d’analyse de données).

  • –  Rédaction de protocoles, comptes rendus, cahiers de laboratoire.

  • –  Connaissances de base en statistiques expérimentales.

  • –  Rigueur, méthode, esprit critique.

  • –  Capacité à suivre un protocole expérimental et à documenter les résultats.

  • Travail en équipe interdisciplinaire avec des ingénieurs, chercheurs, etc.

  • –  Respect des normes qualité (ISO, BPL, BPF selon le domaine).

  • –  Connaissance des normes sanitaires et réglementaires (ex. : HACCP, ISO 17025).

  • –  Capacité à participer à des tests de stabilité, efficacité, innocuité de produits microbiens.

Technicien/ technicienne R&D en microbiologie: Découvrez les secteurs qui recrutent !

Industrie pharmaceutique et biotechnologies

Agroalimentaire

Cosmétique

Santé animale et vétérinaire

Recherche publique et académique

Diagnostic médical

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un technicien/ une technicienne R&D en microbiologie ?

Les employeurs recherchent plusieurs savoir-être (soft skills) chez un(e) technicien(ne) R&D en microbiologie, en complément des compétences techniques. Voici les plus fréquemment demandés :

  • –  Manipulations stériles, analyses microbiologiques : toute erreur peut fausser les résultats.

  • –  Tenue exacte des cahiers de laboratoire, respect strict des protocoles.

  • –  Collaboration avec chercheurs, ingénieurs, et autres techniciens.

  • –  Partage des résultats, échanges constructifs en réunion.

  • –  Comprendre les résultats d’expériences.

  • –  Identifier les anomalies ou tendances et proposer des interprétations.

  • –  Capacité à travailler sur différents projets ou changer de priorités.

  • –  S’adapter à de nouvelles techniques, équipements ou réglementations.

  • –  Respect des délais dans les protocoles de recherche.

  • –  Organisation efficace des tâches pour optimiser les journées de travail.

  • –  Rédaction de comptes rendus, communication des résultats.

  • –  Capacité à expliquer ses méthodes et conclusions à des collègues non spécialistes.

  • –  Travail souvent en laboratoire confiné ou avec des micro-organismes pathogènes.

  • –  Vigilance permanente sur les règles d’hygiène, sécurité et traçabilité.

  • –  Motivation à apprendre de nouvelles techniques ou à approfondir des problématiques biologiques.

  • –  Intérêt pour l’innovation et l’amélioration des protocoles.

Vous souhaitez recruter un technicien/ une technicienne R&D en microbiologie ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Pour devenir technicien ou technicienne en Recherche et Développement (R&D) en microbiologie, il est généralement nécessaire de suivre une formation scientifique spécialisée en microbiologie ou en biotechnologie, à un niveau bac +2 à bac +3. Voici les diplômes et parcours les plus courants :

Diplômes de niveau Bac +2 (niveau technicien) :

Ce niveau est souvent suffisant pour les postes de technicien(ne) R&D

  • BTS Bioanalyses et contrôles :Formation axée sur les techniques de laboratoire, les analyses microbiologiques et biochimiques.
  • BTS Biotechnologies : Inclut des enseignements en microbiologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, etc.
  • DUT/BUT Génie biologique (parcours microbiologie, bioanalyses et contrôles): Formation polyvalente avec une spécialisation possible en microbiologie ou biotechnologie.

Diplômes de niveau Bac +3 (niveau technicien supérieur ou assistant ingénieur) :

  • Licence professionnelle en microbiologie, biotechnologie ou bio-industries : - Souvent réalisée en alternance, elle prépare très bien au travail en R&D.
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Quelles sont les évolutions possibles du métier de technicien / technicienne R&D en microbiologie ?

Le métier de technicien ou technicienne R&D en microbiologie offre de nombreuses perspectives d’évolution selon les compétences acquises, les projets menés et les aspirations personnelles. Avec l’expérience, il est possible de se spécialiser dans un domaine précis comme la microbiologie industrielle, médicale, environnementale ou moléculaire, en développant une expertise technique pointue dans des outils avancés tels que le séquençage de nouvelle génération, la PCR quantitative ou encore la bio-informatique. 

Sur le plan fonctionnel, le technicien peut évoluer vers un poste de responsable technique ou chef d’équipe, prenant en charge la supervision des protocoles expérimentaux et l’encadrement du personnel. Une montée en compétences, éventuellement accompagnée d’une formation complémentaire, peut aussi permettre d’accéder à un poste d’ingénieur R&D, impliquant la conception d’expériences, le développement de nouvelles méthodes et parfois la rédaction de publications ou de brevets. D’autres orientations sont possibles vers les domaines de la qualité, de l’assurance qualité ou du réglementaire, avec une implication dans le contrôle des normes et la constitution de dossiers pour les autorités sanitaires. 

Des débouchés transversaux existent également, comme la gestion de projet, les affaires scientifiques ou encore la formation technique. Ces évolutions peuvent être facilitées par des formations continues, des validations des acquis de l’expérience ou des passerelles vers des diplômes supérieurs. Enfin, une mobilité professionnelle vers d’autres secteurs (biotechnologies, santé publique, environnement) ou vers l’international peut aussi enrichir le parcours professionnel d’un technicien en microbiologie.

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Ingénieur(e) bioprocédés

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Quelles sont les missions d'un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?

Un(e) ingénieur(e) en bioprocédés travaille à la conception, l’optimisation et la supervision des procédés de production utilisant des systèmes biologiques (cellules, enzymes, microorganismes) dans des secteurs comme la pharmacie, la biotechnologie, l’agroalimentaire, ou encore la chimie verte. Voici un aperçu de ses principales missions :

  • Conception et développement de procédés :
    - Développer des procédés de production biologiques à partir de cellules vivantes (bactéries, levures, cellules animales ou végétales).
    - Concevoir des bioréacteurs et des lignes de production (fermentation, culture cellulaire).
    - Choisir les conditions optimales (pH, température, agitation, temps de culture, etc.).
  • Transfert d’échelle: - Passer du laboratoire (échelle pilote) à la production industrielle.
    - Adapter les protocoles expérimentaux aux contraintes industrielles (rendement, coût, sécurité).
  • Optimisation et amélioration continue : - Analyser les performances des procédés (rendement, productivité, qualité).
    - Mettre en place des outils d’analyse (statistiques, modélisation, plans d’expériences).
    - Proposer des améliorations pour augmenter l'efficacité ou réduire les coûts/impacts environnementaux.
  • Validation, qualité et conformité réglementaire:
    - Rédiger des documents techniques et de validation (protocoles, rapports).
    - Travailler en conformité avec les normes (ex. : BPF – Bonnes Pratiques de Fabrication).
    - Participer aux audits qualité et aux démarches de certification.
  • Encadrement d’essais et supervision :
    - Encadrer ou collaborer avec des techniciens pour les essais en laboratoire ou en pilote.
    - Coordonner des projets transverses avec les équipes R&D, production, qualité, maintenance.
  • Communication et veille technologique: - Assurer une veille sur les innovations en bioprocédés.
    - Présenter les résultats et recommandations à la direction ou aux partenaires.
    - Collaborer avec des équipes pluridisciplinaires (biologistes, chimistes, ingénieurs procédés…).

Quel est le revenu moyen d’un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?

Salaire moyen d'un(e) ingénieur(e) bioprocédés

2916 € soit 35000 euros par an
  • Le revenu d'un(e) ingénieur(e) bioprocédés en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être ingénieur(e) bioprocédés?

Pour devenir ingénieur(e) en bioprocédés, il est essentiel de maîtriser un ensemble de compétences techniques multidisciplinaires à l’interface de la biologie, de la chimie, du génie des procédés et de l’ingénierie industrielle. Voici les principales compétences techniques requises :

  • –  Microbiologie industrielle : cultures microbiennes, contrôle de croissance, stérilisation.

  • –  Biochimie : métabolisme cellulaire, enzymologie, réactions biologiques.

  • –  Biologie moléculaire : ADN, ARN, protéines, ingénierie génétique (dans certains domaines).

  • –  Transferts de matière et de chaleur : connaissance des échanges thermiques et massiques dans les bioréacteurs.

  • –  Cinétique des réactions biologiques : modélisation de la croissance cellulaire et de la production de métabolites.

  • –  Thermodynamique appliquée : compréhension des équilibres physico-chimiques.

  • –  Hydrodynamique : écoulement des fluides dans les installations.

  • –  Conception et pilotage de bioréacteurs (batch, fed-batch, continu).

  • –  Fermentation : maîtrise des paramètres (pH, température, oxygène, nutriments).

  • –  Purification et downstream processing : filtration, centrifugation, chromatographie, lyophilisation.

  • –  Échelle industrielle : transposition du laboratoire à l’échelle pilote ou industrielle (scale-up/scale-down).

  • –  Logiciels de simulation des procédés : Aspen Plus, SuperPro Designer, MATLAB, COMSOL, etc.
  • –  Programmation de base (Python, R ou MATLAB) pour le traitement de données et la modélisation.

  • –  Techniques analytiques : HPLC, spectrophotométrie, électrophorèse, titration.

  • –  Bonnes pratiques de fabrication (BPF/GMP), validation et documentation.

  • –  Analyse de risques et traçabilité.

  • –  Supervision de procédés (SCADA, automate programmable).

  • –  Capteurs (température, pression, pH, DO) et systèmes de régulation.

  • –  Règlementation pharmaceutique, agroalimentaire ou cosmétique selon le secteur.

  • –  Dossiers réglementaires (ex. : AMM dans l’industrie pharmaceutique).

Ingénieur(e) bioprocédés : Découvrez les secteurs qui recrutent !

Industrie pharmaceutique et biotechnologies

Industrie agroalimentaire

Chimie verte
biotechnologies industrielles

Cosmétique

Recherche & développement

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?

Les employeurs recherchent chez un(e) ingénieur(e) en bioprocédés un ensemble de savoir-être (soft skills) qui complètent les compétences techniques. Voici les plus recherchés :

  • –  Pour comprendre des processus complexes, interpréter des données expérimentales, et proposer des améliorations.

  • –  Savoir poser un diagnostic précis et justifier ses choix techniques.

  • –  Les projets en bioprocédés impliquent souvent des équipes pluridisciplinaires (chimistes, biologistes, ingénieurs qualité…).

  • –  Capacité à collaborer, à écouter, à partager l’information efficacement.

  • –  Être capable de vulgariser des concepts techniques, à l’écrit comme à l’oral.

  • –  Savoir faire des comptes rendus, animer des réunions ou présenter des résultats.

  • –  Intérêt pour les innovations biotechnologiques, veille technologique, et mise à jour des connaissances.

  • –  Capacité à s’adapter à de nouvelles méthodes, normes ou technologies.

  • –  Essentielle pour le respect des protocoles, des normes de qualité (BPF, GMP), et la sécurité des procédés.

  • –  Fiabilité dans l’exécution et le suivi des procédures.

  • – Capacité à mener plusieurs tâches ou projets de front, en respectant des délais parfois serrés.
  • – Savoir garder son calme et agir avec discernement lors d’un incident de production ou d’un imprévu.
  • – Être force de proposition pour optimiser les procédés, résoudre des problèmes, ou améliorer la productivité.
  • – Important dans l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire ou cosmétique, avec des enjeux de traçabilité, de sécurité et d’écoconception.

Vous souhaitez recruter un(e) ingénieur(e) bioprocédés ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Pour recruter un(e) ingénieur(e) en bioprocédés, il est essentiel de cibler des candidats disposant de formations spécifiques dans les domaines du génie biologique, du génie des procédés ou des biotechnologies.

Voici un aperçu des diplômes et formations nécessaires pour exercer ce métier :

Diplômes de base

Diplôme d'ingénieur (Bac +5) – parcours orientés bioprocédés :

  • Écoles d’ingénieurs spécialisées en biotechnologies ou en génie des procédés
  • Formation avec spécialisation en bioprocédés, biotechnologies industrielles, bio-ingénierie, etc.

Master (Bac +5) :

  • Master en génie des procédés, biotechnologies, microbiologie industrielle, bio-industries, etc.
  • Mention complémentaire en production pharmaceutique, fermentation, ou sciences du vivant selon le secteur.

Doctorat (Bac +8)

  • Utile pour des postes en recherche ou innovation.
  • Doctorat en bioprocédés, biotechnologies, biochimie appliquée, etc.
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Quelles sont les évolutions possibles du métier d'ingénieur(e) bioprocédés ?

Le métier d’ingénieur(e) en bioprocédés évolue rapidement sous l’effet des avancées technologiques, des exigences environnementales et de la digitalisation de l’industrie. Il tend à intégrer des biotechnologies de rupture, comme la biologie de synthèse ou les outils d’édition génétique tels que CRISPR, permettant de concevoir des micro-organismes sur mesure pour une production plus efficace.

Parallèlement, l’essor des bioprocédés 4.0 transforme le rôle de l’ingénieur(e), qui doit désormais maîtriser les outils d’automatisation, les capteurs intelligents, les jumeaux numériques, ainsi que l’analyse de données à grande échelle pour optimiser les rendements et anticiper les défaillances. La transition écologique pousse également vers des procédés plus durables, basés sur des matières premières renouvelables et une meilleure gestion des déchets, tout en intégrant des démarches d’écoconception et d’évaluation de l’impact environnemental. De nouveaux champs d’application émergent, notamment dans les thérapies avancées et la médecine personnalisée, où les ingénieur(e)s doivent adapter les procédés à des productions en très petits lots, ou encore dans l’agro-industrie verte pour développer des alternatives biosourcées.

Par ailleurs, l’évolution naturelle du métier conduit souvent vers des fonctions transversales ou managériales, comme chef de projet, responsable de production ou manager R&D, avec un besoin croissant en compétences en gestion, qualité réglementaire et innovation. Enfin, la dimension internationale devient incontournable, imposant une veille technologique continue et une bonne maîtrise de l’anglais scientifique.

Biostatisticien

Biostatisticien / Biostatisticienne

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Quelles sont les missions d'un biostatisticien / d'une biostatisticienne ?

Un(e) biostatisticien(ne) est un(e) spécialiste des statistiques appliquées aux sciences de la vie, notamment en médecine, en pharmacie, en épidémiologie, ou en biologie. Ses missions sont variées mais centrées sur l’analyse et l’interprétation de données biologiques ou médicales. Voici les principales missions :

  • Conception des études : - Participer à la définition du protocole d'étude clinique, épidémiologique ou biologique.
    - Déterminer les méthodes statistiques adaptées (tests, modèles, etc.).
    - Calculer la taille d’échantillon nécessaire pour garantir la puissance de l’étude.
    - Contribuer à l’élaboration du plan d’analyse statistique.
  • Collecte et gestion des données: - Concevoir les outils de recueil de données (questionnaires, bases de données, eCRF).
    - S'assurer de la qualité des données (contrôle, nettoyage, vérification des valeurs aberrantes).
    - Travailler avec les équipes de data management.
  • Analyse des données : - Réaliser des analyses statistiques à l’aide de logiciels spécialisés (SAS, R, Stata, SPSS…).
    - Mettre en œuvre des modèles statistiques complexes (régression, analyse de survie, modèles mixtes…).
    - Tester des hypothèses en fonction des objectifs de l’étude.
  • Interprétation et communication des résultats:
    - Rédiger des rapports statistiques et des résumés pour publication scientifique.
    - Présenter les résultats aux chercheurs, cliniciens, ou décideurs.
    - Expliquer les limites méthodologiques des études et des analyses.
  • Conformité réglementaire :
    - Respecter les normes réglementaires (ex. : ICH-GCP pour les essais cliniques).
    - Participer à la rédaction des dossiers d’autorisation pour les autorités de santé (ANSM, EMA, FDA).
  • Collaboration interdisciplinaire:
    - Travailler en étroite collaboration avec les médecins, chercheurs, pharmaciens, épidémiologistes, data scientists.
    - Apporter une expertise statistique tout au long du projet de recherche.

Quel est le revenu moyen d’un Biostatisticien / d'une Biostatisticienne ?

Salaire moyen d'un biostatisticien/ d'une biostatisticienne

4000 € soit 48000 euros par an
  • Le revenu d'un biostatisticien / d'une biostatisticienne en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être biostatisticien / biostatisticienne ?

Pour être biostatisticien ou biostatisticienne, il est essentiel de maîtriser un ensemble de compétences techniques couvrant les statistiques, l’informatique, la biologie et la communication scientifique. Voici les principales compétences techniques requises :

  • Statistiques descriptives : Moyennes, médianes, écarts-types, etc.

  • Statistiques inférentielles : Tests d’hypothèse, intervalles de confiance, p-values.

  • Modélisation statistique : régression linéaire et logistique, modèles mixtes, modèles de survie (ex. : Cox), analyse de variance (ANOVA, MANOVA)

  • Méthodes bayésiennes (souvent utilisées en recherche clinique et en épidémiologie)

  • Plans d’expériences (DOE – Design of Experiments)

  •  
  • Langages de programmation statistique :

    • R (essentiel en recherche académique et en industrie pharmaceutique)

    • SAS (très utilisé dans l’industrie pharmaceutique, essais cliniques)

    • Python (de plus en plus courant pour les données massives ou la bioinformatique)

  • Autres outils :

    • SQL (pour interroger des bases de données)

    • Git/GitHub (pour la gestion de versions)

    • Excel (souvent utilisé pour des tâches de base ou des livrables simples)

  • Environnements de travail : RStudio, Jupyter Notebook, SAS Studio, etc.

  •  
  • Connaissances de base en biologie, médecine ou sciences de la vie

  • Compréhension des essais cliniques (phases I à IV)

  • Notions d’épidémiologie, pharmacovigilance, biomarqueurs

  • Lecture de protocoles cliniques et rapports médicaux

  •  
  • Nettoyage et préparation des données

  • Contrôle qualité des données

  • Création de rapports statistiques, tableaux et visualisations :

    • Packages R comme ggplot2, Shiny

    • Outils de reporting : RMarkdown, LaTeX, Tableau

  •  
  • Capacité à expliquer des résultats statistiques à des non-spécialistes

  • Rédaction de rapports d’analyse, publications, documents réglementaires

  • Participation à des réunions interdisciplinaires (médecins, chercheurs, data managers)

  •  
  • Connaissances réglementaires : GCP (Good Clinical Practice), ICH E9, FDA, EMA

  • Bon niveau d’anglais (écrit/oral, indispensable dans un contexte international)

  • Automatisation des processus et scripts reproductibles

  •  

Biostatisticien / biostatisticienne : Découvrez les secteurs qui recrutent !

Hôpitaux
centres hospitaliers universitaires (CHU)
instituts de recherche médicale

Industrie pharmaceutique et biotechnologique

Organismes publics de santé et agences réglementaires

Recherche académique et universitaire

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un biostatisticien/ une biostatisticienne ?

Les savoir-être (soft skills) sont essentiels pour les biostatisticiens, en complément de leurs compétences techniques. Voici les principales qualités personnelles recherchées par les employeurs pour ce type de poste :

  • Les biostatisticiens manipulent des données sensibles et complexes, souvent liées à la santé ou à la recherche clinique. Une erreur peut avoir des conséquences graves.
  • Le biostatisticien collabore avec des médecins, chercheurs, data managers, etc.

  • Il/elle doit comprendre les besoins des autres disciplines et adapter ses analyses en conséquence.

  • Capacité à interpréter les résultats de manière pertinente.

  • Savoir remettre en question les données ou les hypothèses si besoin.

  • Savoir vulgariser des résultats statistiques pour des non-experts.

  • Présentation orale et écrite de résultats d’étude (rapports, publications, réunions scientifiques).

  • Respect des délais, notamment dans des contextes réglementés comme les essais cliniques.

  • Savoir prioriser les tâches selon les enjeux des projets.

  • Le domaine de la biostatistique évolue rapidement (nouvelles méthodes, logiciels, réglementations).

  • Capacité à se former en continu (R, SAS, Python, méthodologies, etc.).

  • Les données sont souvent confidentielles (patients, essais cliniques).

  • Importance de respecter les normes éthiques et réglementaires (RGPD, GCP…).

  • Aller à l’essentiel dans les livrables.

  • Dégager les éléments clés pour la prise de décision scientifique ou stratégique.

Vous souhaitez recruter un biostatisticien / une biostatisticienne ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Pour devenir biostatisticien / biostatisticienne, il est nécessaire de suivre un parcours universitaire en statistiques, mathématiques appliquées, ou biostatistiques, souvent complété par des compétences en santé, biologie, ou épidémiologie. Voici les étapes types de formation :

Niveau Bac +3 (licence) – formation de base

  • Licence de mathématiques
  • Licence de statistiques
  • Licence en biologie avec option biostatistiques
  • Licence MIASHS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales)

Ces formations donnent les bases en analyse de données, probabilités, informatique, etc.

Niveau Bac +5 (master) – formation recommandée

C’est le niveau le plus courant pour devenir biostatisticien. Quelques exemples de formations :

  • Master biostatistiques
  • Master santé publique – spécialité biostatistiques
  • Master mathématiques appliquées ou Statistiques
  • Master bioinformatique (avec un volet statistiques)
  • Master épidémiologie avec composante statistique

Formations spécialisées ou complémentaires :

  • Diplôme d’ingénieur avec spécialisation en statistiques ou biomathématiques.
  • Diplôme d'université (DU) en biostatistique, épidémiologie, ou santé publique.
  • Doctorat (PhD) : utile pour travailler en recherche ou dans les institutions publiques ou universitaires.
Biostatisticien

Quelles sont les évolutions possibles du métier de biostatisticien / biostatisticienne ?

Le métier de biostatisticien ou biostatisticienne connaît une évolution constante, portée par les avancées technologiques, l’explosion des données de santé et les besoins croissants en recherche médicale. Cette profession tend à se spécialiser dans des domaines pointus comme la bio-informatique, l’épidémiologie numérique ou encore la pharmacoépidémiologie, où l’analyse de données génétiques, la modélisation de maladies ou l’étude des effets indésirables des traitements prennent une place centrale.

Parallèlement, les biostatisticiens intègrent de plus en plus des compétences en data science et en intelligence artificielle, notamment pour construire des modèles prédictifs, analyser des données massives issues d’essais cliniques ou de capteurs médicaux, et contribuer au développement de la médecine personnalisée. Leur rôle s’élargit également à de nouveaux secteurs comme les technologies de santé, les assurances ou les start-ups en medtech. À l’échelle internationale, ils doivent composer avec des environnements multiculturels et des réglementations spécifiques, ce qui rend leur expertise particulièrement recherchée.

Sur le plan professionnel, le métier offre des perspectives d’évolution vers des fonctions de chef de projet, responsable de biométrie, data science manager ou consultant, tout en exigeant une montée en compétences techniques continue, notamment en programmation (R, Python, SAS), en gestion des données sensibles et en visualisation de résultats. Ainsi, le biostatisticien devient un acteur clé de l’innovation en santé, à la croisée de la science, de la technologie et de la décision stratégique.

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