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Chimie

L’industrie de la chimie représente un atout pour la France et pour ses professionnels qui bénéficient de l’excellence du pays en la matière. Nous connaissons parfaitement les besoins des différents acteurs du secteur et nos consultants sauront mettre en relation entreprises et candidats en fonction des attentes et des missions à accomplir. Découvrez des exemples des métiers que nous adressons.

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Juriste droit de la santé

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Quelles sont les missions d'un juriste en droit de la santé ?

Un juriste en droit de la santé est un expert du droit appliqué aux domaines médicaux, hospitaliers, pharmaceutiques et plus largement à la protection de la santé publique. Ses missions sont variées et peuvent dépendre du secteur (public, privé, hospitalier, industrie pharmaceutique, etc.). Voici les principales missions :

  • Veille juridique et conformité réglementaire :
    - Assurer la veille juridique en droit de la santé, droit pharmaceutique, droit hospitalier, bioéthique, etc.
    - Garantir la conformité des pratiques de l'établissement ou de l'entreprise avec les lois et règlements en vigueur.
    - Suivre l’évolution de la législation française, européenne et internationale.
  • Rédaction et gestion des contrats :
    - Rédiger et négocier des contrats liés à : la recherche médicale (ex : essais cliniques), les conventions avec les professionnels de santé, les partenariats publics-privés, les prestations de soins ou de services.
    - Encadrer les relations contractuelles entre établissements de santé, laboratoires, patients et professionnels.
  • Conseil et appui juridique :
    - Conseiller les directions hospitalières, les équipes médicales, ou les entreprises de santé sur les questions juridiques : responsabilité médicale, autorisations, consentement éclairé, secret médical, etc.
    - Intervenir dans la gestion des risques juridiques et éthiques.
  • Gestion du contentieux:
    - Instruire et suivre les litiges (responsabilité médicale, fautes professionnelles, refus de soins, erreurs médicales...).
    - Représenter ou assister l’établissement ou l’entreprise devant les juridictions (administratives, civiles, disciplinaires).
    - Gérer les recours et relations avec les assurances.
  • Encadrement de la recherche et de l’innovation : - Accompagner juridiquement les projets de recherche biomédicale, de biotechnologies, ou d’intelligence artificielle en santé.
    - Veiller au respect des normes éthiques (lois bioéthiques, CNIL, RGPD, etc.).
  • Protection des données de santé:
    - Assurer la conformité au Règlement général sur la protection des données (RGPD) et aux règles spécifiques sur les données de santé à caractère personnel.
    - Collaborer avec les DPO (délégués à la protection des données).
  • Formation et sensibilisation:
    - Former le personnel médical et administratif aux enjeux juridiques et aux bonnes pratiques.
    - Rédiger des notes juridiques, procédures internes, supports de formation.

Quel est le revenu moyen d’un juriste en droit de la santé ?

Salaire moyen d'un(e) juriste droit de la santé

2519 € soit 30225 euros par an
  • Le revenu d'un(e) juriste droit de la santé en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être juriste droit de la santé?

Pour être juriste en droit de la santé, il faut maîtriser un ensemble de compétences techniques à la croisée du droit, de l’éthique et du monde médical. Voici les principales :

  • Droit hospitalier public et privé

  • Droits des patients (consentement, information, secret médical)

  • Responsabilité médicale (civile, pénale, disciplinaire)

  • Droit pharmaceutique et biomédical

  • Éthique médicale et bioéthique

  •  
  • Organisation du système de santé (ARS, sécurité sociale, ministères, etc.)

  • Droit administratif (contentieux hospitalier, autorisations sanitaires)

  • Responsabilité civile professionnelle

  • Contrats en santé (contrats d’exercice, conventions, etc.)

  • Directives européennes

  • Droit applicable aux dispositifs médicaux, médicaments, essais cliniques

  • Pl
  • Notes, mémos, contrats, courriers juridiques, documents de conformité
  • Anticiper les évolutions législatives en matière de santé
  • Identifier les zones à risque en matière de pratiques médicales ou de gestion d’établissement
  • Gestion des litiges, instruction de dossiers en responsabilité médicale
  • Connaissance du RGPD et de la réglementation sur les données sensibles

Juriste droit de la santé: Découvrez les secteurs qui recrutent !

Établissements de santé

Industrie pharmaceutique et dispositifs médicaux

Recherche biomédicale et biotechnologies

Cabinets d’avocats spécialisés

Autorités publiques et organismes de régulation

Assurances et mutuelles

Institutions internationales

Universités et enseignement

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un juriste droit de la santé ?

Pour un poste de juriste en droit de la santé, les savoir-être (soft skills) sont tout aussi importants que les compétences techniques. Les employeurs recherchent des profils capables de naviguer dans un environnement complexe, sensible et souvent en évolution. Voici les principaux savoir-être appréciés :

  • Le droit de la santé touche à des sujets sensibles (secret médical, droits des patients, responsabilité médicale…).

  • Une grande rigueur juridique, mais aussi un fort sens de l’éthique sont indispensables.

  • Le juriste doit être capable de comprendre des textes juridiques complexes (lois, règlements, jurisprudence) et de les interpréter dans un contexte médico-légal.

  • Synthétiser ces informations pour les rendre accessibles aux professionnels de santé ou à la direction.

  • Il doit expliquer des règles juridiques à des non-juristes (soignants, patients, administrateurs).

  • Bonne capacité rédactionnelle pour rédiger des notes, contrats, ou rapports.

  • Les situations peuvent être délicates : litiges, plaintes de patients, urgences réglementaires.

  • Savoir garder son calme, analyser objectivement la situation et conseiller sans précipitation.

  • Travail en lien avec de nombreux interlocuteurs (médecins, direction hospitalière, avocats, assureurs, autorités de santé).

  • Savoir collaborer tout en affirmant une posture de conseil.

  • Le droit de la santé évolue constamment (lois bioéthiques, réforme de la sécurité sociale, innovations médicales).

  • Capacité à se mettre à jour en continu et à adapter ses pratiques.

  • Être intéressé par le fonctionnement du système de santé, les enjeux éthiques, les innovations médicales (IA, données de santé, etc.).
  • Le juriste peut être le seul référent juridique dans certaines structures.
  • Il faut faire preuve de maturité professionnelle et d’autonomie dans la prise de décision.

Vous souhaitez recruter un juriste droit de la santé ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Recruter un juriste en droit de la santé nécessite de cibler des candidats ayant suivi un parcours universitaire juridique spécialisé dans le domaine de la santé.

Voici les diplômes et formations les plus adaptés pour exercer ce métier :

Diplômes requis pour devenir juriste en droit de la santé

Formation de base :

  • Licence en droit (Bac+3) : indispensable pour acquérir les bases du droit privé, public, civil, pénal, etc.

Formations spécialisées (niveau master)

  • Master 2 Droit de la santé
  • Master 2 Droit médical
  • Master 2 Droit pharmaceutique
  • Master 2 Droit des assurances avec option santé
  • Master 2 Droit public appliqué à la santé
  • Master 2 Bioéthique et droit de la santé

Formations complémentaires

  • DU (Diplômes universitaires) en :
    - Droit hospitalier
    - Droit pharmaceutique
    - Responsabilité médicale

    École d’avocats (EDA) si la personne souhaite être juriste en cabinet ou avocat spécialisé.
    Connaissances en éthique médicale, affaires réglementaires (notamment pour les industries de santé), droit européen de la santé, etc.
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Quelles sont les évolutions possibles du métier de juriste droit de la santé ?

Le métier de juriste en droit de la santé connaît une évolution marquée par la complexification des réglementations, la digitalisation du secteur, et l’émergence de nouveaux enjeux éthiques et technologiques. De plus en plus spécialisé, le juriste peut se concentrer sur des domaines comme le droit du numérique en santé, le droit pharmaceutique, ou encore la bioéthique. L’essor de la télémédecine, des objets connectés et de l’intelligence artificielle médicale impose une maîtrise des questions liées à la protection des données de santé, à la cybersécurité et à la conformité réglementaire.

Le juriste devient un acteur stratégique, capable d’accompagner les établissements de santé ou les entreprises innovantes en tant que conseiller, garant de la conformité, ou gestionnaire de crise. L’internationalisation des normes, notamment européennes, rend également nécessaire une veille juridique constante et la maîtrise du droit comparé. En parallèle, le métier s’ouvre à de nouveaux débouchés dans les start-ups e-santé, les agences publiques, les institutions européennes, ou le secteur associatif, tout en impliquant une collaboration de plus en plus étroite avec des professionnels non juridiques comme les ingénieurs, les médecins ou les data scientists.

Pour s’adapter à ces transformations, le juriste santé doit enrichir son profil par des compétences transversales en droit du numérique, en gestion des risques, en anglais juridique, et en technologies émergentes.

Charge-de-pharmacovigilance

Chargé(e) de matériovigilance (Affaires médicales et réglementaires, Affaires réglementaires)

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Quelles sont les missions d'un(e) chargé(e) de matériovigilance ?

Un(e) chargé(e) de matériovigilance a pour mission principale d’assurer la surveillance et la sécurité des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché. Voici les principales missions associées à ce poste :

  • Surveillance des dispositifs médicaux :
    - Recueillir, analyser et suivre les incidents ou dysfonctionnements liés à l’utilisation des dispositifs médicaux.
    - Évaluer la gravité des incidents et identifier les risques potentiels pour les patients ou les utilisateurs.
  • Gestion des déclarations d’incidents :
    - Recevoir et traiter les notifications d’incidents de la part des utilisateurs, professionnels de santé ou fabricants.
    - Assurer la traçabilité des événements et des mesures correctives mises en place.
  • Coordination avec les différents acteurs :
    - Collaborer avec les fabricants, les autorités de santé (ex : ANSM en France), les services cliniques et techniques pour résoudre les problèmes identifiés.
    - Participer aux enquêtes internes et aux audits liés à la sécurité des dispositifs.
  • Prévention et amélioration continue :
    - Proposer des actions correctives et préventives pour limiter les risques liés aux dispositifs médicaux.
    - Participer à la formation et à l’information des utilisateurs sur les bonnes pratiques d’utilisation et les risques.
  • Veille réglementaire et documentaire :
    - Assurer une veille réglementaire concernant les dispositifs médicaux et la matériovigilance.
    - Mettre à jour les procédures internes en conformité avec la législation.
  • Ge:

Quel est le revenu moyen d’un(e) chargé(e) de matériovigilance ?

Salaire moyen d'un(e) chargé(e) de matériovigilance

3300 € soit 40000 euros par an
  • Le revenu d'un(e) chargé(e) de matériovigilance en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être chargé(e) de matériovigilance ?

Le ou la chargé(e) de matériovigilance joue un rôle clé dans la surveillance de la sécurité des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché. Ce métier requiert un ensemble de compétences techniques, réglementaires et organisationnelles. Voici les compétences techniques principales nécessaires pour exercer ce rôle :

  • Compréhension des différentes classes de DM (I, IIa, IIb, III)

  • Maîtrise de leur fonctionnement, fabrication, risques associés

  • Règlement (UE) 2017/745 (MDR) sur les dispositifs médicaux

  • Normes ISO (notamment ISO 13485, ISO 14971 pour la gestion des risques)

  • Bonnes pratiques de matériovigilance (guidelines ANSM, EMA, etc.)

  • Analyse des incidents ou dysfonctionnements

  • Évaluation de la gravité, fréquence, impact

  • Mise en place de mesures correctives et préventives (CAPA)

  • Déclarations d’incidents à l’ANSM ou aux autorités compétentes

  • Fiches de synthèse, rapports de tendance

  • Traçabilité documentaire

  • Bases de données de matériovigilance (ex : Eudamed)

  • Logiciels de gestion documentaire (QMS, ERP, etc.)

  • Tableurs et outils de reporting (Excel, Power BI)

  • Suivi des évolutions de la législation

  • Lecture critique d’études, publications scientifiques, alertes sanitaires

  • Participation à des audits (internes, externes, autorité compétente)

  • Coordination avec les équipes qualité, réglementaire, R&D, production, etc.

Chargé(e) de matériovigilance : Découvrez les secteurs qui recrutent !

Sociétés de services et de conseil (CRO, cabinets de consulting)

Industrie pharmaceutique et biotechnologies

Établissements de santé (hôpitaux, cliniques, CHU)

Organismes de contrôle et autorités sanitaires

Industrie des dispositifs médicaux

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un(e) chargé(e) de matériovigilance ?

Un(e) chargé(e) de matériovigilance occupe un poste clé dans la surveillance des dispositifs médicaux afin d’assurer leur sécurité et leur bon usage. En plus des compétences techniques et réglementaires, les employeurs recherchent plusieurs savoir-être (soft skills) essentiels pour ce rôle. Voici les plus fréquemment demandés :

  • Traitement précis des données, rapports d’incidents et documentation.

  • Respect strict des procédures réglementaires.

  • Capacité à gérer plusieurs dossiers en parallèle sans perdre en qualité.

  • Comprendre les enjeux techniques et cliniques d’un incident.

  • Savoir évaluer les risques pour les patients.

  • Synthétiser des informations complexes pour les rendre compréhensibles.

  • Rédaction claire de rapports pour les autorités de santé (ANSM, EMA, etc.).

  • Interaction avec les équipes internes (R&D, qualité, affaires réglementaires) et externes (professionnels de santé, fournisseurs).

  • Capacité à vulgariser l’information réglementaire.

  • Travail transversal avec plusieurs services.

  • Capacité à recueillir et transmettre des informations de manière fluide.

  • Savoir gérer des situations urgentes (alerte sécurité, retrait de lots, etc.).

  • Prise de décision rapide tout en respectant le cadre réglementaire.

  • Respect des données sensibles (patients, entreprises, incidents).

  • Intégrité dans la gestion des signalements et des déclarations.

  • Être à jour sur l’évolution des réglementations européennes (MDR, IVDR).

  • S’adapter à de nouveaux dispositifs, logiciels de suivi ou normes internes.

Vous souhaitez recruter un(e) chargé(e) de matériovigilance ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Le métier de chargé(e) de matériovigilance est clé dans le secteur des dispositifs médicaux et des établissements de santé. Il ou elle assure la surveillance des incidents ou risques d’incidents liés à l’utilisation des dispositifs médicaux (DM), afin de garantir la sécurité des patients et des professionnels de santé.

Formation initiale recommandée

Niveau Bac +3 à Bac +5

  • Licence professionnelle dans les domaines suivants :
    - Qualité et sécurité des produits de santé
    - Biotechnologies ou bioqualité
    - Santé publique / affaires réglementaires
  • Master (ou diplôme d’ingénieur) dans des spécialités comme :
    - Qualité et affaires réglementaires
    - Pharmacie industrielle
    - Dispositifs médicaux Santé publique Pharmacovigilance et matériovigilance Ingénierie biomédicale Droit de la santé / droit pharmaceutique
  • Diplômes de santé
    - Diplôme de pharmacien ou médecin : très apprécié, surtout dans l’industrie pharmaceutique ou les établissements de santé.
    - Diplôme de technicien(ne) biomédical(e), infirmier(ère) avec une spécialisation ou une formation complémentaire en matériovigilance.

Formations complémentaires et spécialisations

  • DU (Diplôme Universitaire) en :
    - Matériovigilance
    - Vigilances sanitaires
    - Affaires réglementaires
    - Qualité en santé
  • Formations courtes ou certifiantes (AFNOR, CNFPT, IFIS, etc.) : Réglementation des dispositifs médicaux (RDM/MDR 2017/745) Système de management de la qualité (ISO 13485) Logiciels de traçabilité et de signalement (notamment VIGIRIS ou e-SIN en France)
Charge-de-pharmacovigilance

Quelles sont les évolutions possibles du métier de chargé(e) de matériovigilance ?

Le métier de chargé(e) de matériovigilance est en constante évolution sous l’effet des transformations réglementaires, technologiques et organisationnelles. Cette fonction peut naturellement évoluer vers des postes à responsabilités comme celui de responsable de matériovigilance, de responsable qualité et vigilance ou encore de responsable des affaires réglementaires, impliquant une prise en charge plus large des stratégies de conformité et de sécurité des dispositifs médicaux.

Une diversification est également possible vers d’autres domaines de vigilance, tels que la pharmacovigilance, la biovigilance ou la nutrivigilance, ou encore vers la gestion des risques et le contrôle qualité, en particulier dans les établissements de santé ou au sein de l’industrie. Avec la montée en puissance de la digitalisation et des exigences réglementaires internationales, les professionnels de la matériovigilance peuvent aussi développer des compétences en veille réglementaire internationale, en audit qualité, en analyse de données ou en intelligence artificielle appliquée à la détection précoce de signaux de sécurité.

Enfin, ils peuvent s’orienter vers des postes en agences sanitaires, chez des fabricants ou des organismes notifiés, ou encore dans le conseil, élargissant ainsi leur champ d’action à l’échelle nationale ou européenne. Pour accompagner cette évolution, le développement de compétences en réglementation (notamment le règlement européen 2017/745), en analyse de risques, en outils numériques spécialisés et en anglais technique est essentiel.

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Technicien/ technicienne de formulation

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Quelles sont les missions d'un technicien/ d'une technicienne de formulation ?

Un technicien ou une technicienne de formulation dans le domaine de la chimie joue un rôle clé dans la conception, le développement et l’optimisation de produits chimiques en combinant différentes substances pour obtenir une formulation aux propriétés souhaitées. Voici les missions principales de ce métier :

  • Élaboration de formules: - Concevoir et développer des formules pour de nouveaux produits (peintures, cosmétiques, colles, détergents, lubrifiants, produits pharmaceutiques, etc.).
    - Adapter ou améliorer des formules existantes pour répondre à des exigences techniques, réglementaires, environnementales ou économiques.
  • Réalisation d’essais en laboratoire: - Préparer des mélanges et tester les propriétés physico-chimiques (viscosité, pH, stabilité, temps de séchage, compatibilité…).
    - Réaliser des tests de performance selon un cahier des charges.
  • Analyse et interprétation des résultats : - Contrôler les échantillons obtenus avec des instruments de mesure.
    - Comparer les résultats aux attentes du client ou du service R&D.
    - Proposer des ajustements de formulation.
  • Documentation technique: - Rédiger des rapports d’essais, fiches techniques et modes opératoires.
    - Mettre à jour la documentation en fonction des évolutions de la formulation.
  • Veille réglementaire et qualité : - Vérifier la conformité des formulations avec les réglementations en vigueur (REACH, CLP, etc.).
    - Participer aux démarches qualité et sécurité en laboratoire.
  • Travail en équipe et interface: - Collaborer avec les services R&D, production, marketing et qualité.
    - Échanger avec les fournisseurs pour sélectionner les matières premières adaptées.

Quel est le revenu moyen d’un technicien/ d'une technicienne de formulation?

Salaire moyen d'un technicien/ d'une technicienne de formulation

2500 € soit 30000 euros par an
  • Le revenu d'un technicien/ d'une technicienne de formulation en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être technicien/ technicienne de formulation ?

Le métier de technicien ou technicienne de formulation consiste à concevoir, tester et améliorer des formules pour des produits variés : cosmétiques, peintures, colles, produits pharmaceutiques, agroalimentaires, etc. Ce poste est au cœur de la recherche appliquée et du développement produit.

Voici les compétences techniques clés nécessaires :

  • –  Connaissance des interactions entre ingrédients (tensioactifs, polymères, solvants, etc.)

  • –  Savoir équilibrer les proportions pour obtenir des propriétés physico-chimiques souhaitées (viscosité, stabilité, pH, etc.)

  • –  Maîtrise d’appareils de mesure : pH-mètre, viscosimètre, spectrophotomètre, rhéomètre…

  • –  Savoir lire et interpréter les résultats d’analyse

  • –  Préparation d’échantillons

  • –  Utilisation d’instruments de formulation (agitateurs, homogénéisateurs, balances de précision)

  • –  Protocoles de tests de stabilité, de vieillissement accéléré, de compatibilité

  • Connaissance des réglementations (REACH, CLP, normes ISO, réglementation cosmétique, etc.)

  • Compréhension des fiches de données de sécurité (FDS)

  • Logiciels de formulation ou de gestion de bases de données matières premières

  • Tableurs (Excel avancé), logiciels LIMS (Laboratory Information Management System)

Technicien/ technicienne de formulation : Découvrez les secteurs qui recrutent !

Sous-traitance et prestataires en formulation

Hygiène, détergence, produits ménagers

Industrie automobile / aéronautique / matériaux

Industrie chimique

Cosmétique et parfumerie

Pharmaceutique

Agroalimentaire

Recherche et laboratoires

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un technicien/une technicienne de formulation ?

Les employeurs recherchent plusieurs savoir-être (soft skills) chez un technicien ou une technicienne de formulation, en complément des compétences techniques. Voici les principaux :

  • – Très important en formulation : il faut suivre des protocoles stricts, mesurer avec exactitude, et consigner les résultats de manière fiable.
  • La formulation se fait souvent en collaboration avec des chercheurs, ingénieurs, ou techniciens d’autres spécialités (analytique, production, qualité…).
  • Être capable d’interpréter des résultats d’essais, d’identifier des écarts ou anomalies, et de proposer des ajustements de formules.
  • Savoir transmettre clairement les résultats, les problèmes rencontrés, ou les besoins techniques, à l’oral comme à l’écrit.
  • Capacité à gérer plusieurs formulations ou projets à la fois, tout en respectant les délais et la traçabilité.
  • Être proactif dans la recherche de nouvelles solutions, formules ou idées d’amélioration des produits.
  • La formulation peut impliquer de nombreux essais-erreurs. Il faut rester motivé même quand les résultats tardent.
  • Travail en laboratoire avec des substances potentiellement dangereuses et des formules confidentielles.

Vous souhaitez recruter un technicien/ une technicienne de formulation ?

Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Pour recruter un(e) technicien(ne) de formulation, il est essentiel de cibler des profils ayant une formation scientifique orientée vers la chimie, la cosmétique, les matériaux, la pharmacie ou l’agroalimentaire, selon le domaine d’activité de votre entreprise.

Diplômes et formations nécessaires :

  • Niveau Bac +2 / Bac +3 (le plus courant pour un poste de technicien) : - BTS Métiers de la chimie
    - BTS Chimiste
    - BTS Bioanalyses et contrôles
    - BTS Esthétique-Cosmétique (pour le secteur cosmétique, souvent couplé avec une spécialisation)
    - DUT / BUT Chimie BUT Génie chimique – Génie des procédés
    - Licence professionnelle en formulation (formulation cosmétique, pharmaceutique, agroalimentaire ou matériaux)

Formations complémentaires appréciées :

  • - Formation en réglementation (REACH, CLP, sécurité des produits…)
    - Formation sur les outils de formulation assistée par ordinateur
    - Anglais technique (selon l’environnement international de l’entreprise)
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Quelles sont les évolutions possibles du métier de Technicien/ technicienne de formulation ?

Le métier de technicien ou technicienne de formulation connaît de nombreuses évolutions liées aux avancées technologiques, aux exigences réglementaires et aux enjeux environnementaux. La spécialisation technique s’intensifie avec des domaines pointus comme les cosmétiques, la pharmaceutique ou la chimie verte, tandis que la formulation verte et les nanoformulations gagnent en importance.

La digitalisation transforme également ce métier, avec l’utilisation croissante de logiciels de simulation, d’intelligence artificielle et l’automatisation des tâches en laboratoire, nécessitant de nouvelles compétences en pilotage d’équipements automatisés. Par ailleurs, le technicien développe des savoir-faire transverses en qualité, réglementation, gestion de projet et communication, pour s’intégrer pleinement dans le cycle complet de développement produit.

Les enjeux de durabilité et de responsabilité sociétale poussent à adopter une démarche d’éco-conception, en intégrant l’analyse du cycle de vie des formules. Ces transformations ouvrent des perspectives d’évolution vers des postes à responsabilités tels que responsable de formulation, technico-commercial, expert en réglementation ou chef de projet R&D, faisant du technicien de formulation un acteur clé de l’innovation responsable et technique dans son secteur.

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