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Décontamineur

Decontamineur
Le rôle du décontamineur est d’effectuer des opérations de décontamination sur site.

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Quelles sont les missions d'un décontamineur / une décontamineuse ?

Un décontamineur ou une décontamineuse est un·e professionnel·le chargé·e d’éliminer ou de neutraliser des substances dangereuses (chimiques, biologiques, radioactives ou toxiques) dans divers environnements. Ce métier est crucial pour la sécurité des personnes, des installations et de l’environnement.

  • Préparation de l’intervention : - Étudier le site à décontaminer (analyse des risques, plans, historique du lieu).
    - Définir les équipements et techniques adaptés à la situation.
    - Mettre en place un périmètre de sécurité.
  • Mise en sécurité : - Installer les dispositifs de confinement (tentes, sas, bâches hermétiques…).
    - Porter des équipements de protection individuelle (EPI) spécifiques : combinaison étanche, masque à cartouche, etc.
    - Vérifier l'absence de fuites ou de propagation des substances dangereuses.
  • Procédures de décontamination : - Nettoyer ou neutraliser les zones ou matériaux contaminés (avec produits chimiques, vapeur, outils spécialisés).
    - Utiliser des méthodes adaptées selon le type de contamination (amiante, plomb, produits radioactifs, etc.).
    - Évacuer et conditionner les déchets contaminés selon des normes strictes.
  • Contrôles et vérifications: - Effectuer des prélèvements pour analyse (sols, surfaces, air).
    - Utiliser des appareils de mesure (détecteurs de gaz, compteurs Geiger, sondes chimiques).
    - Valider la fin de la décontamination avec des tests conformes aux exigences réglementaires.
  • Rapport et traçabilité : - Rédiger des rapports d’intervention détaillés. Assurer le suivi des déchets et des procédures de sécurité. Respecter les normes environnementales et sanitaires.

Quel est le revenu moyen d’un décontamineur / une décontamineuse?

Salaire moyen d'un décontamineur / une décontamineuse

1 788 € soit 21 450 euros par an
  • Le revenu d'un décontamineur / une décontamineuse en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
  • L'expérience
  • Le secteur d'activité
  • La localisation géographique
  • Les qualifications

Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être décontamineur/ décontamineuse ?

Le métier de décontamineur / décontamineuse (souvent dans les secteurs du nucléaire, de l’amiante, de la chimie ou après des sinistres) nécessite plusieurs compétences techniques spécifiques pour assurer la sécurité, l’efficacité du nettoyage, et la conformité réglementaire. Voici les principales :

  • Comprendre les types de contamination (amiante, plomb, produits chimiques, matières radioactives).

  • Identifier les dangers liés à l’exposition.

  • Techniques de confinement, d’aspiration, de nettoyage (ex. : nettoyage haute pression, gel chimique, aspiration filtrée).

  • Procédures de mise en sécurité des zones contaminées.

  • Savoir utiliser : équipements de protection individuelle (EPI), appareils de respiration (ARI), combinaisons étanches, filtres, balises de détection, douches de décontamination, etc.
  • Comprendre les instructions de sécurité et les plans d’intervention.
  • Collecte, conditionnement, étiquetage et traçabilité des déchets contaminés.

  • Connaissance de la réglementation (ex. : ADR, ICPE).

  • Notions de dosimétrie, zonage, suivi des expositions.

  • Application des principes ALARA (dose aussi basse que raisonnablement possible).

décontamineur, décontamineuse : Découvrez les secteurs qui recrutent !

Industrie nucléaire

BTP et désamiantage

Santé et hôpitaux

Environnement et gestion des déchets

Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un décontamineur/ une décontamineuse ?

Pour le métier de décontamineur/décontamineuse, les employeurs recherchent des savoir-être (soft skills) bien spécifiques, car il s’agit d’un travail exigeant en matière de sécurité, de rigueur et d’adaptabilité. Voici les principaux soft skills recherchés :

  • Respect strict des procédures de sécurité, d’hygiène et de décontamination.

  • Attention aux détails pour éviter tout risque de contamination ou d’erreur.

  • Capacité à être toujours présent, à l’heure, et à accomplir ses tâches de manière constante.

  • Très important dans des milieux sensibles (amiante, nucléaire, produits chimiques, etc.).

  • Bonne collaboration avec les collègues et les superviseurs sur le terrain.

  • Communication claire pour assurer la sécurité de tous.

  • Résistance à des conditions de travail parfois difficiles (chaleur, équipements lourds, confinement).

  • Capacité à rester concentré et calme malgré le stress.

  • Dans certains environnements (milieu hospitalier, nucléaire, sites sensibles), la discrétion est essentielle.

  • Respect de la confidentialité des lieux et des protocoles.

  • Capacité à agir rapidement en cas d’incident ou d’anomalie.

  • Être capable de prendre les bonnes décisions dans l’urgence, tout en respectant les protocoles.

  • Capacité à s’adapter à différents environnements de travail et à de nouvelles procédures.

  • Flexibilité face aux changements d’horaires, de lieux ou de consignes.

  • Détecter rapidement les sources potentielles de contamination ou les écarts dans le protocole.

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Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?

Il n’y a pas un seul diplôme obligatoire pour exercer ce métier, mais plusieurs parcours et certifications peuvent y mener.

Voici les principales formations et qualifications :

Niveau d'études conseillé

CAP / BEP / Bac pro dans le BTP ou l'industrie

  • CAP Maintenance de bâtiments
  • CAP Agent de propreté et d’hygiène
  • Bac pro Hygiène, propreté, stérilisation
  • Bac pro Technicien du bâtiment
  • BEP Métiers de la propreté

Ces diplômes permettent de développer des compétences de base en hygiène, en sécurité et en maintenance.

Formations spécifiques obligatoires

  • Certification SS3 et SS4 (pour l'amiante)
  • Habilitation radioprotection (PR, RP1, etc.)
  • Habilitation plomb (si travail en milieu contaminé au plomb)
  • Certificat de Sauveteur Secouriste du Travail (SST)

Autres compétences/formations utiles

  • Formation aux risques chimiques (niveau 1 ou 2)
  • Habilitation électrique (si besoin d’intervenir sur des équipements)
  • CACES (certificat pour la conduite d’engins de chantier)

Accès au métier

  • Sans diplôme, il est possible d’entrer dans le métier par l’intérim, surtout si on possède les certifications amiante/risques chimiques.
  • Expérience dans le BTP ou la propreté industrielle est un plus.
Decontamineur

Quelles sont les évolutions possibles du métier de décontamineur / décontamineuse ?

Le métier de décontamineur/ décontamineuse est en constante évolution, porté par les enjeux environnementaux, les avancées technologiques et le renforcement des normes sanitaires. Il tend vers une spécialisation accrue selon la nature des polluants, qu’ils soient chimiques, biologiques, amiantés ou radiologiques, ce qui nécessite des compétences techniques pointues et des certifications spécifiques.

L’intégration des nouvelles technologies, comme les capteurs connectés, les drones ou les logiciels de cartographie des risques, transforme les pratiques sur le terrain et impose une montée en compétences numériques. Le décontamineur devient également un acteur clé de la transition écologique, intervenant dans des projets de réhabilitation de sites pollués ou de reconversion d’anciennes friches industrielles, en lien avec des urbanistes, écologues ou ingénieurs environnementaux.

Avec l’expérience, il peut évoluer vers des postes à responsabilité comme chef d’équipe, coordinateur HSE ou consultant en dépollution. Enfin, la dimension internationale du métier se renforce, notamment dans les contextes de crise ou dans des zones à fort enjeu industriel, offrant ainsi de nouvelles perspectives de mobilité professionnelle.

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