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Quelles sont les missions d'un électromécanicien/ d'une électromécanicienne ?
Les missions d’un électromécanicien ou d’une électromécanicienne sont variées et touchent à la fois les domaines de l’électricité et de la mécanique. Ce métier est essentiel dans de nombreux secteurs industriels (automobile, agroalimentaire, transport, énergie, etc.).
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Installation et mise en service d’équipements : - Monter, assembler et installer des équipements électromécaniques (machines, systèmes automatisés, convoyeurs, etc.).
- Effectuer les raccordements électriques, hydrauliques ou pneumatiques nécessaires.
- Tester les installations avant la mise en service. -
Maintenance préventive et corrective: - Réaliser des contrôles réguliers pour anticiper les pannes (maintenance préventive).
- Diagnostiquer les dysfonctionnements sur les machines ou installations.
- Réparer ou remplacer les pièces défectueuses (maintenance corrective).
- Assurer le bon fonctionnement des équipements pour éviter les arrêts de production. -
Intervention sur les systèmes automatisés :
- Travailler sur des systèmes combinant mécanique, électricité, électronique et automatisme.
- Lire et interpréter des plans, schémas électriques et documents techniques. -
Suivi et reporting: - Rédiger des rapports d’intervention.
- Tenir à jour les carnets d’entretien et les documents techniques.
- Proposer des améliorations techniques pour optimiser la performance des équipements. -
Respect des normes :
- Travailler en respectant les consignes de sécurité.
- Appliquer les normes environnementales et les procédures qualité.
Quel est le revenu moyen d’un électromécanicien/ ou d'une électromécanicienne ?
Salaire moyen d'un électromécanicien ou d'une électromécanicienne
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Le revenu d'un électromécanicien ou d'une électromécanicienne en France varie en fonction de plusieurs facteurs :
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L'expérience
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Le secteur d'activité
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La localisation géographique
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Les qualifications
Quelles sont les compétences techniques nécessaires pour être électromécanicien/ électromécanicienne ?
Pour devenir électromécanicien ou électromécanicienne, plusieurs compétences techniques sont essentielles. Ce métier, à la croisée de l’électricité et de la mécanique, exige une polyvalence technique importante.
Lecture et interprétation de schémas électriques
Câblage et installation d’équipements électriques
Diagnostic et réparation de pannes électriques
Connaissance des normes de sécurité électrique (ex. : NF C 15-100, habilitations électriques)
Assemblage, démontage, ajustement de pièces mécaniques
Connaissance des transmissions mécaniques, roulements, vérins, etc.
Entretien préventif et correctif des machines
Lecture de schémas hydrauliques/pneumatiques
Réglage, maintenance et dépannage de circuits (pompes, vérins, compresseurs)
Connaissance de programmation d’automates programmables (API/PLC) (ex : Siemens, Schneider, Allen-Bradley)
Dépannage de systèmes automatisés
Lecture de schémas de contrôle-commande
Capteurs, actionneurs, boucles de régulation
Mesure de grandeurs physiques (pression, température, débit, etc.)
Maîtrise des plans mécaniques et électriques
Interprétation de documents techniques en français et parfois en anglais
Outils manuels et électroportatifs
Instruments de mesure (multimètre, pied à coulisse, comparateur, etc.)
Machines d’atelier (tour, fraiseuse, perceuse selon contexte)
électromécanicien, électromécanicienne : Découvrez les secteurs qui recrutent !
Entreprises de maintenance industrielle
Industrie manufacturière
Énergie et environnement
Transport et logistique
Maintenance des bâtiments
Automatisation - robotique
Construction et infrastructures
Quels sont les savoir-être (soft skills ) recherchés par les employeurs pour embaucher un électromécanicien/ une électromécanicienne ?
Les employeurs recherchent de plus en plus de savoir-être (soft skills) chez les électromécaniciens et électromécaniciennes, en complément des compétences techniques. Voici les principaux savoir-être attendus dans ce métier :
Être fiable, consciencieux et respecter les consignes de sécurité.
Prendre en charge les interventions avec rigueur et professionnalisme.
Diagnostiquer rapidement les pannes ou anomalies.
Proposer et appliquer des solutions efficaces.
Être capable d’échanger clairement avec les collègues, les supérieurs ou les clients.
Savoir reformuler un problème ou expliquer une intervention.
Collaborer efficacement avec les autres techniciens, ingénieurs ou opérateurs.
Savoir s’intégrer dans une équipe pluridisciplinaire.
Intervenir rapidement en cas de panne ou d’urgence.
Garder son calme et sa concentration dans des situations critiques.
S’adapter aux nouvelles technologies, procédures ou environnements de travail.
Être ouvert à la formation continue et à l’évolution des équipements.
Appliquer les procédures de manière précise.
Assurer un haut niveau de qualité et de sécurité.
- Pouvoir intervenir seul sur des tâches techniques.
- Prendre des initiatives tout en respectant le cadre défini.
Vous souhaitez recruter un électromécanicien/ une électromécanicienne ?
Quels sont les diplômes et formations nécessaires pour réaliser ce métier ?
Pour recruter un électromécanicien ou une électromécanicienne, il est important de vérifier qu’il ou elle possède une formation adéquate alliant les compétences en mécanique, en électricité et parfois en automatisme.
Diplômes de base
Niveau CAP / BEP (avec expérience) :
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CAP Électrotechnique, installations et équipements électriques
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CAP Maintenance des matériels (option matériel industriel ou travaux publics)
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BEP Métiers de l'électrotechnique
Ce niveau est souvent suffisant pour les postes d’électromécanicien(ne) débutant(e) ou pour des interventions simples.
Niveau Bac
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Bac professionnel MELEC (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés)
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Bac pro Maintenance des équipements industriels (MEI)
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Bac STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) – spécialité Énergies et Environnement ou Systèmes d’information et numérique
Souvent demandé pour des postes plus techniques ou avec davantage d’autonomie.
Niveau Bac +2 :
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BTS Maintenance des systèmes (MS), option systèmes de production
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BTS Électrotechnique
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BTS Conception et réalisation de systèmes automatiques (CRSA)
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DUT/BUT Génie électrique et informatique industrielle (GEII)
Ce niveau est particulièrement recherché pour les postes en industrie, sur lignes automatisées ou avec des responsabilités plus larges.
Formations complémentaires ou continues :
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Titres professionnels (par exemple : Technicien(ne) de maintenance industrielle ou Électromécanicien(ne) de maintenance industrielle)
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Formations via les GRETA, AFPA ou organismes privés
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Certifications en habilitation électrique (norme NF C18-510) – souvent exigée
Quelles sont les évolutions possibles du métier d'électromécanicien/ électromécanicienne ?
Le métier d’électromécanicien ou d’électromécanicienne offre de nombreuses perspectives d’évolution, notamment grâce aux avancées technologiques et à la digitalisation croissante des industries. Avec l’expérience, il est possible de se spécialiser dans des domaines techniques plus pointus comme l’automatisation, la robotique industrielle, l’électrotechnique ou la mécatronique. Certains professionnels choisissent de progresser vers des postes à responsabilités tels que chef d’équipe maintenance, responsable de maintenance ou coordinateur technique, où ils encadrent des équipes, gèrent des budgets ou assurent la liaison entre différents services.
D’autres s’orientent vers des métiers connexes comme technico-commercial, formateur technique ou contrôleur qualité et sécurité, en fonction de leurs centres d’intérêt. L’intégration des nouvelles technologies offre également de nouvelles opportunités, notamment dans la maintenance prédictive, la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO), l’analyse de données ou les systèmes intelligents de l’industrie 4.0.
Les électromécaniciens peuvent également envisager une mobilité professionnelle, que ce soit à l’international ou en travaillant comme indépendants. Pour accompagner ces évolutions, des formations complémentaires comme un BTS, un BUT, une licence professionnelle ou des certifications techniques peuvent s’avérer utiles. Ainsi, ce métier dynamique permet une évolution continue, adaptée aux besoins changeants du secteur industriel.
